Une cabane pour lire un livre

[Je dois avouer trouver la mention de ta mère absolument charmante. Immense sourire sur le visage en perspective ! Ne faut il pas marquer la date approximative en haut d'un sujet?]

De visite dans Pré-au-Lard, comme tout un chacun qui se respecte, il fallait tenter de voir le lieu de façon historique. Tout un chacun étant les gens intelligents et cultivés, ce qui réduisait de beaucoup le nombre de personne à prendre en compte dans cette charmante sect... catégorie. Et dans la sec... catégorie, désolé réflexe, des gens qui ne savaient pas s'amuser et décidaient de prendre la vie sous l'angle ennuyeux de la dissection scientifique, il y avait Owen. Bien placé dans les rangs pour atteindre avant quarante ans une bonne place dans le top cinquante des individus razoirs. Il n'en avait cure en l'occurrence, et était tout content de pouvoir explorer le célèbre village, et en particulier la cabane hurlante. Il savait celle-ci fermé au public mais cela ne l'empêcherait pas d'essayer de la voir de la façon la plus... proche possible. La neige tombait drue et il remerciait la génétique de lui avoir accordé une grande taille, il n'était par contre pas très sportif et la marche en elle même était désagréable.

... Il est tout de même noté à l'attention d'un lecteur éventuel qui se serait vu choquer de voir le jeune Owen Kurt Ulrich Ashfog heureux que cela n'était pas une étrangéité due à une fièvre provoquée par le froid mais simplement que l'enfant, si il était parfaitement heureux conservait son visage inerte, les deux miroirs gris ne trahissant aucune émotion. Il s'avanca donc d'un bon pas vers la dite célébrité pour la trouver ouverte :

*Que !!! Comment ?! Sacrilège ! On a violé l'endroit... C'est bon Owen, tu as fait ta crise morale, maintenant : Entrons voir.*

Comment résister avec honnêteté au charme du lieu. Un frisson d'excitation lui parcourut le dos au moment où il allait passer le seuil de la maison. Il ne s'attendait pas à trouver grand chose de surnaturel dans cette ouverture innoportune du lieu, simplement une personne désirant un peu de discrétion. Comme si Owen allait la ou les gratifier de ça quand il avait la chance d'explorer l'endroit plus en profondeur, de façon plus pénétrante et contact. Avant d'entrer, il s'arrêta, repensant à un détail :

*Des planches ont été utilisée pour forcer l'entrée... trouvées sur place, ces planches. Deux choses l'une, soit une personne pressée qui aurait cherchée un refuge. Or pour le moment c'est fortement impropables. Deuxième solution, une personne non préparée... Un esprit jeune, probablement du même âge que le mien. Deux planches ont été nécessaire par ailleurs, je pense donc à une personne possédant peu de force physique et ne possédant pas le coup de main d'un voleur.*

Il 'humpha' à sa déduction et chercha où cette dite personne avait pu aller, autant curieux de son exploration que de voir si sa théorie était juste. Il appréciait assez le personne moldu de Sherlock Holmes qui ne manquait jamais de l'étonner au fil de ses lectures. Néanmoins, il avait choisit de laisser les précieux livres, cachés dans la chambre de Jonathan à Coventry. Jamais personne n'accuserait Owen Ashfog de lire des livres moldus, pas plus du Conan Doyles, que du Jonathan Swift.

Entré, il n'eut pas longtemps à chercher pour trouver le mystérieux intru. Une fille et de Serpentard en plus à en juger par son écharpe. Grand causant qu'il était, il ne lui avait jamais parlé mais connaissait son nom pour avoir déjà entendu les enseignants l'appeler. L'avantage d'une mémoire éponge retenant autant les choses utiles que les détails inutiles. Même si le nom de ses camarades n'était pas ce qu'il rangeait dans inutile. Le lieu était pour sûr poussérieux et la jeune demoiselle semblait s'être posé sur un sofa rouge, livre non loin.

"Bouclez là." Adressa-t-il aux portraits qui ne cessaient de jaquettait, pareil à une basse cour. Il adressa un soupir à Robbin et pointa les portraits avant de dire de sa voix infiniment neutre :

"Je t'admire que tu supportes ça."

Pour une première fois, c'était en tout cas des termes aimables, mais l'enfant n'était pas mal aimable, juste indifférent. Et pour commencer, comme la demoiselle se montrait dans l'archétype de sa déduction, elle lui était exceptionnellement sympathique.

Owen secoua négativement la tête à la question de sa compagne de cabane abandonnée :

"Nop, je ne les entends pas, c'est juste de les voir gesticuler comme ça qui me donne mal à la tête. C'est perturbant." Phrase légèrement étonnante dans la bouche d'un garçon qui changeait jamais d'humeur mais passons. "Je n'ai aucun mal à les imaginer en train de faire la basse cour par contre. En temps normal, j'aurais dit que j'eut été ravi d'entendre ce qu'ils auraient pu avoir à raconter mais je crains que dans leur cas, ça ne soit complêtement inintéressant."

Ce qui dérangeait en fait Owen, était que ses talents d'observation et sa mémoire photographique, il n'arrivait pas à calmer son regard devant ses choses gesticulantes et inutiles. Il avait même considérer un moment les décrocher mais cela eut été une atteinte au lieu et il s'était retenu. Et en matière d'observation, il n'avait pas manqué de voir l'autre demoiselle cacher son livre... après lui avoir cité. Ni une, ni deux, il s'approcha d'elle d'un pas calme mais prompt.

Le sofa rouge contrastant étonnement avec l'ensemble recouvert de poussière qu'était la cabane hurlante. La jeune fille semblait avoir froid et venait de lui demander... des ustensiles moldus pour allumer un feu. Chose ignoble pour un serpentard... pourtant la demoiselle était toute aussi serpentard que lui. Enfin, elle n'avait pas ouvertement stipulée un outillement moldu mais comme il était interdit de magie en dehors de Poudlard... la déduction était fort simple et déplaisante pour Owen. Non qu'il haïssait moldu, semi-moldu et leur objets mais il se devait de jouer le pur sang. Pourtant, la personne devant lui avait froid et il n'avait aucune raison de désirer que cette dernière reste à se geler. De plus, - un frisson lui parcourut le dos - il n'avait pas spécialement chaud non plus. Il se rappela alors que son frère lui avait donné un briquet ... un rouge et or comme gryffondor... sans commentaire s'il vous plait.

"Tient..." Dit il en lui tendant l'objet "Tu devrais pouvoir faire un feu avec. Je l'ai trouvé sur la route en venant ici... Aux couleurs tu devineras de qui ça vient mais on va pas faire les difficiles devant la température ambiante."

Il n'avait tout de même pas l'intention d'aller allumer le feu lui-même... Ce qui serait sûrement fastidieux car le bois poussiereux de la cheminée étant rendu humide pas le temps. Il soupira et se gratta les cheveux :

"C'est suspicieux ce que tu as fait."

Puis sans être très poli, il plongea sa main pour en ressortir le livre de la jeune fille et se figea en lisant le titre. Il avait imaginé un livre de magie noir, ou quelque chose du même genre mais sûrement pas un ouvrage moldu. Owen comprit alors la gène de sa camarade mais ses yeux s'animèrent un instant d'une brêve mélancolie avant de retomber dans le vague et le flou habituel. Il fit alors un échange stratégique, troquant le livre, qu'il fourra derrechef dans les bras de Robin et lui reprenant le briquet :

"Excellent choix mais tâche à l'avenir d'être plus discrète. Si je peux me permettre..."

C'était un des ouvrages favoris de son frère et lui même. Il alla vers la cheminée pour régler le problème du feu. Comme tout dans la cabane, des toiles impressionantes de poussières avait pris possession du lieu. Le brun ramassa un tisonnier pour faire le ménage avant de s'adresser à Robyn d'une voix inhabituellement calme :


"Sang mélée ou intérêt autre?"

[HRP : Désolé, j'étais inspirée ... vraiment... ^^" le message est un peu long... je n'espère pas longuet.]

Owen était affairé à l'allumage de feu. Ce n'était pas là une discipline où il excellait mais il s'en sortait honorablement. Il avait regroupé les toiles de poussières sèches et avait sorti un mouchoir de sa poche. Il lui fallait du sec pour allumer le feu, il sacrifiait donc le mouchoir marqué M.A, aux initiales de son oncle que ce dernier lui avait offert comme porte bonheur pour ses études. Mais celui-ci lui portait bonheur puisque ça l'empêchait de prendre froid et de tomber gravement malade et de louper ses études... n'est-il pas? Son regard se perdit dans les flammes qui commençaient à monter, il fallait croire que les mouchoirs de porc sournois et prétentieux faisaient de belles flammes. Owen espérait un jour voir son oncle brûler dans le même type de flammes. Mais chaque chose en son temps, le bûcher saurait attendre le moment propice. Commettre certains actes nécessitaient patience et longueur de temps, s'asseoir à la droite du diable, ou à sa gauche, pourvu que la main qui tient le poignard soit dans le dos du Malin. Se salir pour ses idéaux, il n'y avait là ni honte ni morale. C'était d'ailleurs la principale raison qui avait valu au jeune Ashfog de se retrouver chez les Serpentards.

Il laissa les flammes monter, se remémorant les paroles du choipeau à son sujet. La voix de Robbin continuait de s'élever derrière, il l'entendait parfaitement, accroupi qu'il était devant l'âtre. Les paroles de la jeune fille furent plus ou moins bien accueillies. Owen remuait délicatement les branches avec le tisonnier, il aimait écouter mais parler ou se découvrir était un sujet tout à fait glissant avec lui. En parlant de glissant, un peu d'huile eu sûrement accélerer l'embrasement, nota-t-il. Son visage neutre chauffé par les flammes, la sensation était agréable.

"Je te proposerais de pousser le sofa plus vers la cheminée. Je peux faire monter un feu mais rien qui n'aille jusqu'à toi."Fut la première phrase qu'Owen offrit en réponse aux interrogations de sa compagne. Il se releva souplement, sans craquement d'os désagréable comme certaines personnes avaient l'habitude. Sa phrase était un conseil sensé et une preuve que la demoiselle était d'un certain intérêt pour lui, même si son ton laissait penser à une complête indifférence, comme si il aurait pu demander l'heure qu'il était ou ce qu'elle avait mangé à midi.

Il se tourna vers elle, main sur la hanche, tisonnier pointé vers le sol comme une épée dans l'autre. Drôle de chevalier.

"Effectivement, le nom de ta mère ne m'est pas inconnu. La Gazette du Sorcier est un grand journal après tout."

Il avait noté que la demoiselle ne parlait pas de son père et cela imposa un nouveau silence. Il passa outre la question sur sa propre famille. Lui ? D'une grande famille? D'ici quelques temps, si tout se passait comme prévu mais encore une fois, la précipitation saurait nuir à ses projets et c'était là hors de question. La haute et riche famille Ashfog ne disposait que de deux membres, riches comme crésus et cette fortune serait un jour à lui mais il devait s'assurer que tout reste stable pour le moment. Son père n'avait guère meilleure mentalité que l'oncle Malcolm et si Owen était adopté, il y avait quelques risques qu'il fasse assassiner l'oncle. Owen savait que son oncle avait le pouvoir de l'adopter malgré le fait que la famille biologique de l'enfant soit toujours vivante. Mais les deux Ashfog morts, il serait facile pour le père de récupérer l'argent par le biais d'un fils trop jeune pour gérer. Et ça, Owen ne le voulait pas. Patience, patience.

Owen se déplaça un peu dans la pièce pour trouver la réserve de bois que la logique n'avait pas voulue prêt de la cheminée. Encore des farfelus en matière de rangement ! Il ramassa quelques buches et les ramena prêt du feu pour qu'elles sèchent. Il avait rangé le briquet dans sa poche depuis un moment et considérait la question de Robbin sur les livres moldus.

"Je ne lis pas de livres moldus et tu fais de même." Il ajouta ensuite : "Je crois avoir été rarement aussi énervé que lorsque Conan Doyle a jeté Holmes dans la cascade avec le professeur Moriarty. Heureusement qu'il a reçu des menaces de mort et des suppliques pour le rescussiter. Mais encore une fois ni toi, ni moi ne lisons ce genre d'ouvrage, et encore moins en parlons dans une cabane qui a des trous de partout."

Puis il secoua la tête et vint se replacer sur le sofa à coté de sa voisine. Bien calé au fond, ses jambres ne touchaient pas le sol poussièreux. L'air n'était ni agréable, ni particulièrement respirable remarqua-t-il pour la première fois. Un mélange de poussière et de froid intense qui vous rentrait dans les bronches. Il regardait le plafond, de larges planches de bois mal arangées et se demandait comment la cabane branlante tenait encore debout. Emmitouflé de haut en bas, il se rappela avoir dit à l'autre Serpentard qu'ils seraient mieux en poussant le canapé plus prêt de l'âtre. Cela allait laissé une trace dans la poussière et même en soulever mais qu'importe. Le brun alla se placer derrière le sofa, ajustant son écharpe verte et argent qu'elle ne traine pas, et attendit que Robbin se lève ou vienne l'aider.

"Je pense néanmoins pour des ouvrages comme celui dont tu me parlais... Les auteurs de ce type là *moldus* ont plus de talents pour faire tenir le suspens. Il n'y a pas d'artifices possibles comme avec la magie, qui peut intervenirà tout moment et justifier toute situation. Rien que du concret. C'est très intéressant... Plus intéressant en tout cas que les romans magico-aventuro-policier de Just Finenose. De plus la plume se doit d'être excellente car les possibilités sont moins grandes... la magie te permet de faire et d'écrire ce que tu veux."

Une serpentard qui lui rappelait son frère, s'était une première mais cela expliquait peut être pourquoi il parlait autant. Il ne fallait pas demander à son timbre de voix de changer mais tout de même. Il espérait néanmoins que la mise en garde était passée. Owen pensait pouvoir s'entendre avec la demoiselle, mais au moindre souci, il saurait faire comprendre qu'il ne frayait pas avec les sang-mêlé... en même temps, si la demoiselle se révêlait capable de s'affirmer en tant que serpentard malgré sa 'tare' pour parler le serpentardement correct, elle deviendrait sans nul doute une personne redoutable et valable.

[ En fait ce n'était pas si dur! ]

Robbin entendit sa voix remonter de l'âtre, pousser le sofa? Pourquoi pas. Elle secoua positivement la tête. Elle acquieça egalement à sa deuxieme replique, ravie qu'il la connaisse, il lisait donc la Gazette, en même temps qui ne lisait pas ce journal.

-Oui? Jeanne Storm, elle tient la rebrique des meurtres c'est asset mordbide je doit dire mais au moins elle a toujours quelque chose à raconter lorsqu'on est à table- elle dit ensuite plutot pour elle que pour Owen- Quoique pas très appetissant!..
Robbin croisa les jambes repensant au dernier meurtre que sa mère avait rapportait, elle en avait parlait à table, vraiment, cette mère était assez inatentionnée quelques fois, de rapporter le dernière meutre à sa petite fille et qui plus est à table. Elle avait quelque fois l'impression d'avoir des parents indignes! De un, son père verreux qui l'enmenait pendant ses tournées et de deux, sa mère qui parle de ses meurtres à table, Robbin conclut qu'elle avait été accueilli non sans raisons à Serpentard.
Pendant se temps, Owen s'afféré, il trouvé chercha du bois, enfin il la tira de ses pensées.
Elle l'écouta parler silencieusement, elle fit ensuite un petit clin d'oeil et dit pour monter qu'elle avait comprit definitivement le message;

-De quoi donc es-tu entrain de me parler??

Elle montra un grand sourire malicieux puis elle dit d'une voix entendu .

-Mais je dois avouer que je suis en effet soulageais que Mr Holmes soit ressucité, quelle idiotie d'avoir voulu le faire tuer! Mais pour changer de sujet, moi je "préfère" lire mes livres de cours!

La bonne blague, limite si elle relit ses cours et elle a de bonnes notes, il y en a qui ont de la chance!..
Owen se levant, Robbin l'imita, elle se decouvra de son echarpe pour qu'elle ne glisse pas, elle sauta hors du sofa en faisant voler de la poussière, elle toussota en remuant l'aire de ses mains. Une fois la poussière retombée Robbin se posta derrière le sofa rouge, on ne voyait que ça dans la pièce, elle commença à pousser.

-Mais justement! C'est ce qui est bien dans les livres de magie, tu est sans cesse surpris, tu ne sais jamais à quoi t'attendre, avant je me contanté de mes livres, comme tu dis, mais depuis un certain temps je commence à m'interresser à la litterature de notre monde comme la celebre serie qui s'appelle si simplement "L'histoire qui n'en fini plus". Je dois quand même avouer qu'au bout du 10eme livre ça ne devient plus trop surpenant, mais ça c'est un problème d'auteur. Je commence à penser que cet auteur, Paul Entoxy est assez passable.
Elle avait commençait à parler et n'avais pas reussit à s'arreter!
Avançant petit à petit ce sofa étrangement lourd elle continua;

-Tu n'aime donc pas la litterature magique??

Elle parlait étonnement beaucoup à cet inconnu.

[J'avais pas de doute à ce sujet ^^ ! Hum on part vraiment dans l'imaginaire complet... XD]

Ayant déplacé le sofa avec l'aide de Robbin, laissant une splendide trainée sur le sol, Owen se réinstalla dessus. Les yeux de nouveaux plongés dans les flammes, il appréciait le pittoresque silencieux du lieu. Sa compagne en elle-même bien qu'étonnament bavarde dégageait une présence calme. C'est donc avec le crépitement des flammes et les étranges bruits de la bâtisse qu'il écoutait les propos de la demoiselle Serpentard. Le garçonnet se demanda sans méchanceté si il était dans les habitudes de Robbin de parler autant. Pas qu'il irait jamais lui poser la question.

Ses lèvres s'étirèrent en un mince sourire qui retomba aussitôt quand elle parla de sa mère qui commentait ses rubriques à tables. Il appréciait les commentaires Jeanne Storm sur les crimes commis dans le monde sorcier. La plume était enlevée, élégante et l'ironie perçait sous le papier. Les colonnes de la mère Storm avait quelque chose qui tenaient plus de la nouvelle que de l'article. Sûrement une belle inspiration pour des romanciers en mal d'idées. Il ne dit toujours rien préférant écouter ce que Robbin avait à dire, surtout que les propos de la demoiselle était intéressant. Et elle avait compris la consigne sur la littérature moldu. Elle se permit même de rajouter un commentaire sur le compère Holmes avant de partir sur autre chose.

Il mit sa main sous son menton et leva les yeux au plafond, ses yeux suivant à nouveau les rainures du bois. Ses gouts en matière de littérature? Vaste question car l'enfant possédait une mémoire photographique et lisait à une vitesse très soutenu. Il aimait tout et rien à la fois. Ce n'était donc pas une question anodine :

"Ce n'est pas que je n'aime pas. Loin de là... Mais je suis très sévère en matière de littérature policière magique. Il faut que cela soit très bien fait. Trop de livres sont bâclés. La simplicité et les possibilités qu'apportent la magie fait perdre aux auteurs le sens des intrigues. Il y a quelques excellents ouvrages comme "L'âtre du Diable" de Olda Theriszetrick." L'âtre était un roman célèbre pour les férus du genre. L'ouvrage racontait comment un juge était conditionné pour devenir un tueur légal parfait par le biais de voix qu'il entendait. Il était cru fou jusqu'à la fin du livre où l'on se rendait compte qu'il était en fait manipulé par une voix venant de sa cheminée. Le roman se plaçait dans la tête du juge et l'on voyait la vie depuis son monde biaisé. Les lignes de Theriszetrick s'attachaient avec finesse à la décadence du personnage, jusqu'à la chute finale. Une oeuvre grandiose selon Owen, mais aussi très noire et clairvoyante sur la nature humaine, sorcière ou non. "Je ne sais pas si tu l'as lu et je te le conseille vivement, même si il est un peu dur à lire." Le livre faisait parti des livres qu'il avait eu par ses contacts à Fleury & Botts. Sa mère n'appréciait pas tellement que le fiston arrondisse ses fins de mois comme ça, mais bon... surtout chez des rivaux.

Il se pencha vers Robbin, faisant reposer sa tête sur le sofa, à quelques centimètres de l'épaule de la Serpentard. Un sourcil légèrement haussé. Entoxi? Entoxi? Aaaaaah ! Oui effectivement, il voyait très bien et il comprenait aussi le commentaire de la fille aux cheveux blancs. Si elle aimait Entoxi, enfin plutôt le style mais que l'homme avait arrêté de la surprendre...

"Pour Entoxi, ses trois premiers étaient bons, après le succès lui est monté à la tête. Mais si tu aimes le genre, c'est à dire thriller intertemporel... y a la trilogie des "Cadrans de Backstillman" de Lorento Inotime. C'est justement inspiré des faits divers rapportés par ta mère."

Owen appréciait en fait de pouvoir parler littérature à quelqu'un. C'était un sujet où il était intarissable. Néanmoins, son appréciation restait à sa mesure, son ton et son attitude n'avait pas changé depuis le début de leur conversation. Une victime de l'imperium n'aurait pas parlé avec plus d'entrain. Le serpentard se redressa pour chercher quelque chose dans son sac et sortit justement le premier volume des Cadrans qu'il tendit vers Robbin. Encore un cadeau Fleury & Botts.

"Le troisième volume sort dans quelques jours." Bien que lui l'a déjà lu.

[C'est fait pour ça ^^]

Robbin pivota sur place et observa quelques secondes le gros rectangle laissant paraître la couleure naturelle du planchet bien qu'étant mangé au mites. Elle se dit qu'elle ne faisait pas particulièrement tâche dans cette pièce blache comme neige, elle s'y cammouflait parfaitement songea t'elle.
Elle s'en retourna ensuite sur le sofa, s'y positionnant contortablement, les jambes remontées, près de sa poitrine. Elle s'imprègna tout de suite de la chaleure qui commençait à remonter de l'âtre, elle reposa sa tête sur le dossier, la tête penchée vers lui, elle écouta Owen parler de ce ton monocorde.

-Oui, oui! Je l'ai lu, L'âtre du Diable, tellement machiavelique! C'est vrai qu'il est dur à lire, plusieures fois j'ai dû reprendre la page, c'est phrases sont trop longues à mon gout. Aussi ses descriptions lorsqu'il assassiné quelqu'un, oh! Et surtout la barman Ginger, sont vraiment sanglantes et parfoit même un peu longues... Pauvre Ginger!

A plusieurs reprises, Robbin avait eue du mal à arriver au bout de la page, se demandant comme Theriszetrick pouvait avoir autant d'imagination. Elle en arriva même à penser que ce pourrait être un diabolique tueur en serie. Et puis en ayant l'esprit mal tourné, ce pourrait être une oportunitée pour la mère de Robbin d'écrire un peu plus. Mais se serait encore Robbin qui serait la proie de ses commentaires et elle ne pourrait plus dormir pendant quelques jours trop occupée à penser à cet affreux bonhomme! Elle en fut parcourrue d'un frisson.

Elle decolla ses jambes de son corps et les étira jusqu'au feu pour se réchauffer et se réconforter un peu, Owen posa sa têtes à quelques centimètres de l'épaule de Robbin, celle-ci ramena ses jambes près d'elle parfaitement réchauffée. Elle l'approuva de plusieurs signes de têtes.

-Oui, je sais, on l'a frequenté pas mal de temps avant qu'il ait fini ses livres, et se n'était pas une mince affaire, il manquait réellement d'imagination, d'ailleurs je ne veux pas me vanter mais c'est de moi qu'il s'est inspiré pour l'un des personnages principaux, un des deux garçons, Eliott. En faite il ne s'était pas inspiré, il l'avait literalment esponnées, la serrure de sa chambre l'avait sauvée (son frère connaissait un moyen d'arreter le sortilège Alohomora). Il n'arrive pas à la cheville de Theriszetrick!

Elle marqua une pose.

- Et puis il était particulièrement... particulier! J'ai lu la trilogie depuis un bon moment, c'est d'ailleur le seul avantage que j'ai eue, et je dois avouer qu'ils sont très bon mais... Mais le mythe est brisé, je ne pourrais jamais faire abstraction de l'auteur pour juger le livre.

Notament dans son hygiène de vie et dans ses habitudes alimentaires, sa gestuelle et même physiquement, on aura pu le comparer à une petite fouine avec des doubles foyers courte sur patte... Un peu d'imagination d'autrui épargnera la mienne!..

Un dangereux grincement attira son attention à l'étage superieur puis elle pensa au vent dehors, le batiment n'avais pas l'air très stable et il donnait l'impression de pouvoir s'envoler à tout moment.
Elle reporta son attention sur la voix de Owen qui s'élevé près d'elle, Robbin s'apaisa.

-Ah oui? Il sort deja, J'ai l'impression que c'était hier qu'il vagabondé dans la maison à la recherche d'une quelconque action de notre part pour pimenter son imagination, ce Lorento est denué d'imagination, il ne mérite pas d'avoir d'aussi bonnes aides. Nous devrions boycotter ses livres!

Elle dit ça sur le ton de l'ironie mais l'esprit quelque peu courrousé à l'idée qu'il revienne un jour à la maison et scouatter le canapé deux places.

"Tu connais Loreno Inotime?" La voix d'Owen avait pris un ton légèrement plus aigu que la normale. Il devait commenter le dernier volume des cadrans pour faire une notice à l'intention de Fleury & Bott. C'était d'ailleurs la librairie qui lui avait fourni l'ouvrage et l'enfant était curieux de savoir ce que l'auteur aurait eu à dire de son propre livre. Owen sembla songeur un instant avant de réouvrir la bouche. "Je dois écrire un article sur le dernier tome mais j'avoue être dubitatif sur le huitième cadran, tu sais : celui que l'on découvre au sixième chapitre. Je ne comprends par l'intérêt de faire mourir Meriope, l'ami d'Eliott, à ce moment. Je sais que les cadrans sont liés aux hommes-sources et que le huitième cadran était mourant... Mais pourquoi alors n'est-il pas mort en même temps que Mériope? Je pense qu'il a été un peu sur ce passage. Mais pour répondre à ta question, il sort exactement dans...quinze jours."

Il secoua la tête en repensant à ce que lui avait dit l'autre serpentard. Ainsi le petit Eliott était inspiré de la femme aux cheveux argents. Les lèvres d'Owen se tirèrent en un léger sourire, guère rassurant. Malheureusement, il ne savait sourire qu'ainsi. Même si vu les bruits que l'on entendant parfois dans la cabane hurlante, comme le grincement un peu plus tôt qui avait émané du premier étage, jouer à l'apparition de film d'horreur n'était guère une bonne idée :

"Donc, Eliott te ressemble? Tu es intéressée par l'argent, rusée, sans pitié et tu manges des radis au petit déjeuner? Et tu insultes aussi les troupeaux d'hippogriffes pour semer le désordre autour de toi?" Owen ne put empêcher ses lèvres de s'étirer en un large sourire cette fois ci, il avait volontairement cité les défauts d'Eliott. Le garçonnet était d'ailleurs un de ces personnages favoris, c'était pourquoi il se permettait une telle boutade lancée à sa compagne. Eliott était aussi fidèle et intelligent avec une propension aux actes en apparence stupide mais très courageux... et avec une chance qui défiait la normale. En un mot, il avait du culot.

Le garçonnet aurait bien demandé des infos sur Inotime mais la réaction de Robbin quand elle parlait du personnage en disait long sur ce qu'elle pensait de lui. Le frisson de tout à l'heure n'était apparemment pas de froid. Il décida donc de revenir sur un autre sujet, car il semblait que sa compatriote appréciait autant que lui l'auteur de roman mystérieux qu'était Theriszetrick, bien qu'elle trouvait ses descriptions sanglantes et un peu longues :


Je crois que les descriptions sanglantes de l'âtre sont faites pour dégouter le lecteur et bien montrer l'horreur de la situation. Après tout, si tu réfléchis bien au thème du livre... "L'enfer de ceux qui se croient au dessus de leur fonction". C'est ça le message de Theriszetrick. Periglote Nostram, Juge de la cour de justice du ministère de la magie qui sur commande de ses 'voix' se transforme en juge très dur puis en meurtrier, incapable de réprimer ses pulsions de 'justice' plus longtemps. Owen hocha la tête, le regard perdu dans l'âtre qui brûlait devant eux. "Pauvre Ginger oui, mais il est l'aqme du récit : la première victime 'innocente' de Nostram. Tous les autres personnages tués par Nostram étaient des criminels qui avaient été disculpés alors que Ginger était innocent, malgré ce que croyait le juge. Je pense qu'il faut comprendre que peu importe la personne tuée, même si elle est coupable de meurtres, elle n'en reste pas moins une victime dont rien ne justifie l'assassinat."

Le brun adorait ce livre car il lui rappelait que si un jour il mettait son projet à exécution, il ne serait rien d'autre qu'un meurtrier en dépit de toutes ses intentions. Le message du livre était une froide remise en place qui l'éclaircissait et qui l'obligeait à voir la réalité en face. De plus Theriszetrick n'accablait pas Nostram dans son texte, il ou elle ne faisait qu'exposer, la vérité et les faits.

"En fait, j'avoue ne pas cibler l'auteur... après tout, on ne sait rien de lui... On ne sait même pas si c'est un homme ou une femme... La seule chose qu'on sait sur l'âtre car Olda l'a dit dans une interview mystère c'est qu'il l'a écrit dans sa sixième année à Poudlard. Donc il ou elle avait 16 ou 17 ans... huuum, ça expliquerait peut être les maladresses de style."

"Tu as lu ses autres livres?"

Owen parlait énormément contrairement à son habitude mais la littérature était l'un des rares sujets où il était intarissable. C'était aussi l'une des seules choses pour laquelle il remerciait sincèrement l'oncle Malcolm. Ce dernier lui avait trouvé le petit emploi pour Fleury & Bott et lui permettait de lire autant de livres qu'il le désirait. En parlant des bonnes choses de l'oncle Malcolm ! Owen se frappa soudain la tête de la paume de sa main et ouvrit son sac avec précipitation ! Oui ! Elle était là ! Elle avait encore désobéit et l'avait suivit ! Une petite boule de poils recroquevillée et transie de froid, roulée en boule dans le cartable d'Owen. Le serpentard la prit délicatement dans ses mains et la sortie. La fouine releva son bout de nez, abrutie par le froid et fit quelques pas en s'agrippant aux vêtements d'Owen. Elle se dirigea difficilement vers Robbin et tendit son cou avec un regard farouche comme pour tester si l'étrangère et voir ce qu'elle voulait à son maître. Puis, rassurée de ne voir aucune animosité, elle s'enroula dans le cou d'Owen, sous l'écharpe et en partie sous le pull de ce dernier :

"Cette feignante s'appelle Iodure de potassium."

Cette chaleure, et de regarder les flammes était vraiment ageable. Robbin était vraiment bien. Un instant elle crut que c'était les flammes qui parlaient, se croyant dans l'âtre du Diable. Elle revint sur terre.

-Un article? Ah pour te dire la veritée, je n'ai pas totalement compris ce passage!.. D'où tu tiens cette obligation d'écrire un article, je pense que nous sommes un peu jeunes pour être des journalistes....
Elle tourna sa tête vers lui, elle avait envie de faire un peu d'humour.

-Tu es très bien conservé pour avoir 40 ans, il faudrais que tu me donne ta potion, j'ai quelques rides qui apparaisses.

Bien qu'elle soit trop jeune pour avoir des marques de vielliesse.
Robbin chercha son echarpe, où était elle bien passée, elle se pencha pour regarder à terre, un gemissement de desapobation envers elle même et elle éleva son echape qui n'était plus trop verte plus l'examiner de plus près, apparement il y avait de gros cafard morts accroché, elle eue un mouvement de repulsion sans lacher le plus gros des cafard des yeux. elle n'était qu'à demi concentré sur les paroles d'Owen

-Oui, oui, Eliott c'est tout à fait moi!

Puis elle se rendit compte de ce qu'il avait dit et bradissant son echarpe face à Owen elle le menaca du regard

-Si tu tiens à ta vie!..

Puis plus serieusement tout en arrachant les bestioles imondes, elle n'avait peur de rien cette petite!

-Figure toi que oui! Je mange des radis au petit dejeuner! Mais ne t'avise pas de repeter ça à quiconque, sinon TU auras des cafards au diner.

Elle regarda avec degout l'horrible petite chose recroquevillée sur elle et l'envoya soudain valser dans les flammes.

-Est-une preuve de de barbarisme suffisant pour me qualifier de sans pitiée? Si c'est le cas alors, Oh oui, je suis sans pitier!

N'arrivant pas à la nettoyer suffisement, elle songea à jetter son echarpe dans le feu mais se dit que ça aurait était un manque de respect total envers sa maison et puis elle était assise près d'un Serpentard, même si il n'était pas comme tout les autres de leurs maison.

Robbin, elle, n'avait pas était reellement captivée par se livre et ne fit que l'approuver d'un signe de tête, se disant que se serait inutil de polemiquer sur un sujet qui ne l'interresse pas plus que ça.

Il en vint à parler de l'auteur, pour elle , il avait toujours était une femme, elle l'affirma avec conviction

-J'ai toujours pensé qu'Olda était une femme!..

Elle repensa à ce qu'il avait dit quelques secondes plus tôt, 16 ou 17 ans? Wouhahouh, il avait vraiment l'esprit mal tourné pour imaginer des crimes aussi sanguinolents...

-Oui certe, mais je trouve vraiment... interressant de savoir qu'il a ecrit tout ça à 16 ans, il a un esprit très...très inventif !..
Elle choisit ses mots pour ne pas deplaire à son interlocuteur.
Elle reflechit ensuite à la question d'Owen, plissant un peu les paupières.

-Non, seulement L'âtre, il faut que je t'avoue que je n'aime pas du tout le style de Theriszetrick, trop violant pour moi!

Robbin avait gardé son echarpe en main, elle avait subitement oublié qu'elle était infestée, elle allait la remettre autour du cou mais les mouvements de Owen la ramenairent une seconde fois sur terre. Elle éloigna alors son echarpe, la posant en équilibre sur son sac, loin d'elle.
De son coté, Owen avait sortit son peit compagnon surprise qu'il ne l'ai pas sortit plus tôt,quant à son compagnon à elle, Goudron, il était résté au chaud sous la couette, en effet, le cochon d'inde était asset paresseux.

-Quoi? Tu l'avais oublié?.. Et ce qui le sans coeur?
Robbin eue un mouvement de recul, elle eue peur que cette petite bête ne la devore!

-Iodure de potassium? Comme c'est charmant je vois que tu as quelques connaissances en chimie moldu! Mon animal de compagnie n'as pas un nom aussi recherché, il s'appelle Goudron, j'aurais aimé te le presenter et le presenter à Iodure par la même occasion mais il est resté dans mon lit l'indolant!

[ Tu as des déboires avec mon frère en SCM à ce que j’ai vu XD ]

La petite bestiole enfouit dans le cou d’Owen semblait prise d’une passion soudaine pour imiter les vampires. Iodure, cachée sous l’écharpe était occupée à mordre le cou de son propriétaire pour une raison inconnue. Owen ne peinait pas à garder son attention sur sa voisine mais devait se retenir de rire. Un peu chatouilleux sur les bords, le garçon. Il regardait Robbin se débarrasser de son chapelet de cafards comme elle pouvait. Il avait remarqué pas mal de ces bestioles dans la cabane, vivante bien sûr car ce n’était sûrement pas le froid et la neige qui pouvait venir à bout de tels démons. Il y avait même deux ou trois nids à même pas dix pieds d’eux et manifestement, si Robbin ne semblait pas effrayé par ces derniers, elle ne les appréciaient tout de même pas.

Ignorant encore superbement la question de la demoiselle sur le fait qu’il doive écrire, il nota qu’elle n’appréciait pas l’auteur de roman. C’était assez normal en fait, des écrits pour des gens plus âgés et une écriture assez masculine, violente et dure, comme elle l’avait fait remarqué avec justesse. Le point du sanguinolent était discutable mais comme le thème n’était pas celui de prédilection de sa camarade, il laissa glisser le sujet. De plus, il était amusant pour lui de savoir que la serpentard mangeait des radis au petit déjeuner, c’était le genre de détail anodin et ridicule mais qui donnait du relief à une personne.

« J’avoue ne pas avoir grande pitié pour les cafards non plus, donc je serais mauvais juge en la matière. »

La voyant ensuite poser son écharpe, apparemment la nettoyer était trop fastidieux, Owen se mit à renifler délicatement la sienne. Elle sentait un peu la fouine et sa propre odeur corporelle, mais elle était propre. Il l’enleva alors de son cou malgré les protestations de Iodure qui partit s’enfouir, outragée, plus loin sous le pull. Owen la passa sans autre forme de procès autour du cou de sa compagne, il ne faisait pas chaud mais il avait toujours été plutôt résistant à la température. Iodure de potassium était donc un nom de chimie moldue ? Il ne le savait pas mais à la réflexion, il est vrai qu’il avait trouvé le terme dans un magazine bizarre de Jonathan.

« Je crains que nous n’ayons pas chaud ici… Je te propose d’écourter la discussion littéraire ou de la reporter à un autre lieu. » Dit-il en attrapant l’autre écharpe souillée pour en enlever méthodiquement les cafards. Ces bestioles étaient répugnantes et rappelait à Owen son père. « Même si j’avoue être du coup curieux sur quel auteur magique t’intéresse. »

Iodure avait apparement faim! De même que Robbin, et Owen peut-être. Il était deja 12h45, le refectoire allait fermer, ils n'auraient pas le temps d'y arriver. Adieux bons petits plats préparès par les elfes de maison, adieu repas copieux, boissons deshaltèrantes et revigorantes, temporairement biensûr. Robbin revint sur terre. Elle allait faire une proposition, partir vers un lieu plus chaud, plus acceuillant et contenant de quoi se susanter mais Owen aborda la chose avant elle.

Mais d'abord, il occulta pour la deuxième fois une question sur lui, Robbin l'avait remarqué mais elle s'en fichait, il faisait comme il voulait avec sa vie, et puis c'était peut-être trop douloureux d'en parler!.. Trop douloureux de parler de la façon dont obtient le devoir de faire un article, elle reviendrait sur la question.
Elle reflechit un peu et finalement, Robbin se dévoilait bien trop.

Owen prit son écharpe, voulant la purifier de ses êtres immondes. Elle ne l'en empêcha pas, cela ne la derangeait vraiment pas qu'il face ça à sa place, et puis c'était très gentil de sa part, même courageux elle songea.
Ensuite, il lui donna sa propre écharpe, il la forca plutôt, elle ne voulait pas avoir à faire de même un autre jour, mais puisqu'il insistait, et c'était un jeune homme, c'était son devoir de faire ce genre de courtoisis avec une jeune fille.

Elle secoua favorablement la tête vers son voisin, ravie qu'il remarque lui aussi le détail de l'inconfort des lieux, Robbin avait mal choisi son havre de paix et de tranquilité puisque Owen été apparut et qu'il faisait trop froid, finalement, elle aurait pu tout aussi bien lire un bon livre à la bibliothèque.
Elle reflechit à un lieu proche où l'on pourrait manger, Honeydukes ne vendait que des confiseries, pas très nourrissant, la Tête de Sanglier n'était peut-être pas assez convivial. Elle ossilliant entre le salon de thé de Madame Pieddodu, peut-être un peu trop kitch, et Les Trois Balais. Sachant que le commerce de Madame Pieddudo était exclussivent ou presque fréquenté par de jeunes couples.
Robbin préfèra lui proposer Les Trois Balais, de meillieur goût pour un garçon pensa t'elle.

-Je connais un peu les lieux et je pensais aux Trois Balais, à moins que tu prèféres chez Madame Pieddodu?

Elle se leva ensuite, l'echarpe d'Owen toute chaude autour du cou. Elle sentait bon, elle aimait bien la petite odeur de Iodure de potassium. Elle eue un peu mal aux jambes sur le moment, ce sofa était très peu confortable.
Elle s'avança vers la sortie, tournant la tête vers Owen, derrière lui.

-Tu sais je suis compliquée et difficiles, mais je pense neanmoins que Antonave est un bon écrivain. A ce sujet, je te conseille Les Rumeurs du desert si tu l'appercis aussi.

Owen repoussa pour la énième fois le museau de son animal de compagnie. Ce dernier semblait fortement intéressé par les petites bêtes qui peuplaient l’écharpe de Robbin. Owen, lui, se demandait plutôt comment autant de bestioles avaient pu trouver le moyen de monter sur l’écharpe de la demoiselle sans qu’elle s’en rende compte avant. Le tout ressemblait d’ailleurs presque à une grappe de raisin. Enfin presque, n’exagérons rien tout de même. La laine épaisse était même recouverte d’une fine pellicule de poussière mais cela ne cachait en rien les couleurs riches de l’écharpe. Il donna un coup de main rapide dessus pour enlever tant bien que mal ce qui était sale et reparti à la chasse aux cafards sur le reste de l’écharpe de sa camarade. Iodure, quant à elle, avait réussi à attraper un cafard et le grignotait consciencieusement sous l’œil désapprobateur de son jeune maître.

*Si tu pues du bec après, t’étonne pas de pas te trouver de femelle…*

Mais Iodure n’ayant aucun talent latent pour la télépathie, elle n’entendit pas la pensée d’Owen et continua à faire craquer délicatement l’insecte entre ses dents. Charmant… Déjà que le serpentard n’avait pas faim. Il faisait trop froid et l’air gelé lui comprimait l’estomac comme un étau glacé, désagréable. Owen avait toujours été une petite nature de ce coté mais comme il n’était pas de l’école de ceux qui se plaignait. Et en fait, cela l’arrangeait bien, grand et mince, à défaut de muscle, il développait une silhouette anguleuse assez étrange. C’est pour ça que la perspective d’un repas proposé par Robbin lui parut incongrue. Il consulta alors l’heure sur sa montre et constata effectivement que pour toute personne normale : la faim était une réaction logique. Lui-même n’avait pas faim. Iodure par contre semblait charmée de la proposition de l’autre serpentard qui lui permettrait de changer du régime cafard, qui malgré tous ses charmes, pêchait un peu sur l’esthétique. Owen considéra alors que c’était en fait une excellente initiative. Robbin l’interrogeait sur l’endroit où il préférait aller mais le brun n’était en aucun cas familier des établissements de Pré-au-Lard. Oh, il avait déjà échoué aux trois balais mais la maison Pieddodu ? Cela laissait Owen interrogateur.

« Je n’ai qu’une maigre notion des établissements de ce village. Pieddodu ? Quel genre de taverne est-ce ? » Quoique avec le nom… Ce n’était peut être même pas une taverne. Aussi il préféra demander précision à sa compagne. « Est-ce même une taverne ? »

Owen sortit de la cabane, prit dans le vent glacé du lieu. Iodure rentra soudainement dans le pull de son maître s’enfouissant aussi profondément que possible pour récupérer un peu de chaleur. La petite bestiole tremblait et avait manifestement eu peur du froid soudain. Owen quant à lui devait admettre que ce n’était guère agréable, surtout que le vent leur soufflait directement dans le visage. Un vent hostile, perçant, déplaçant une cohorte de flocons humides qui vous gelaient jusqu’aux os, sans aucune pitié. La situation avait quelque chose d’épique. Le serpentard se retourna pour prendre le vent de le dos et parler à Robbin qui était derrière lui :

« Les Rumeurs du Désert ? Marrant que tu es parles vu l’endroit où on est. Antonave est bon mais ne pousse pas ses interrogations selon moi. Mais cela reste un grand auteur et je préfère son premier livre même si moins célèbre. »

Il ne voyait pas l’intérêt de commenter la tempête qui battait son plein. L’écharpe de Robbin se prit soudain dans une bourrasque et faillit être emportée si Owen ne l’avait pas retenue d’une main ferme. Il avait proposé de la nettoyer, manquait plus qu’il la perde. Le vent eu néanmoins l’effet bénéfique d’envoyer voler les cafards restants comme des petits points marrons emportés par un vent colérique. La peau blanche du garçon était déjà rougie par le temps désagréable, ses joues douloureuses et il n’avait pas pensé à prendre une paire de gants. Owen fourra ses mains dans les poches de son pantalon après s’être assuré que la cape et la capuche était toutes deux mises convenablement. Il avait fourré l’écharpe dans une de ses poches aussi et elle trainait un peu le long de sa jambe mais ce fait était caché par la cape refermée.

« On va où tu veux, décide juste. »

[On continue ici, où on recrée un topic ? Tu peux aussi poster et décider de boucler le topic pour en recréer un où tu veux. Un endroit propre et cafard free !!]

[ je cloture ici, tu recommenceras? =) ]

Elle attendit que Owen arrive à sa hauteur pour sortir, afin d'affronter ensemble ce vent glacial, dehors, tout était aussi blanc qu'a son arrivée, il neigait encore, les arbres étaient recouverts d'un grand manteau blanc. Le froid soudain lui comprimait les poumons, eux habitués à l'atmosphère poussièreuse et tiède de la cabane.
Elle serrait furieusement l'echarpe de son compagnon contre elle, se sentant un peu coupable de l'avoir autour du cou et pas lui. Mais maintenant c'était trop tard.

Il suivèrent le chemin boueux et glissant qui ramenait jusqu'à la rue principal. Robbin sentait le verglat sous ses pieds, à travers ses chaussures, elle fit bien attention à ne pas tomber, cela lui arrivait assez souvant.
Elle avait pris note des interrogations d'Owen concernant Pieddodu, elle lui montrerait la facade. Le batiment donnait un excellent aperçut de ce que l'on pourrait trouver à l'interieur, très kitch, très romantique, tout le contraire de La tête de Sanglier.

Elle n'entendait que partiellement les paroles de Owen, à cause du vent sifflant dans ses oreilles, bien que ses mots allaient dans son sens. Elle comprit neanmoins l'essentiel, elle fut contente et même surprise d'entendre qu'il connaisse Les Rumeurs du Desert et encore plus qu'il ai lu Euphémisme, bien qu'en y reflechissant c'était tout à fait plausible étant donné qu'il avait des liens, encore abstraits, avec le monde de la litterature.

-Oh! Tu connais son premièr livre? C'est Euphemisme, tu le sais je supose?. Mais il y a des rumeurs qui circulent celon lesquelles Antonave ne l'aurait pas écrit tout seul, comme quoi il n'aurait trouvé que le debut de l'histoire et que son frère aurait fait le reste.

Elle fourra bien profondemant les mains dans son sac rendu tiède grâce à la chaleur du feu. Tient, ils étaient partis sans éteindre ses flammes, était-ce dangeureux? Robbin pivota sur elle-même, le vent glacial frappa de plein fouet son crâne. En ressentant le frisson provoqué, courrir le long de son dos, elle se dit alors avec une pointe d'ironie qu'un incendie en pleine hiver ne ferait pas trop de mal à cette couche de verglat si dangeureuse sous leurs pieds.

Ils arrivèrent dans la grande rue, pratiquement deserte, tout le monde était entassé dans les magasins et les pub, Robbin s'avança jusqu'au milieu de la rue, sortit ses main partiellement gelée et montra de deux doigt, à l'opposite, le salon de thé, et la taverne les Trois Balais. Robbin préfèrait le pub au salon de thé.

-Se serait une mauvaise idée d'aller au salon de Mme Pieddodu, ce ne sont que de petits couples de Poudlard, allons aux Trois Balais.

Elle tira doucement la manche de Owen vers la droite.