Escapade nocturne [Privé]

Il faisait nuit, le couvre-feu était passé depuis longtemps chez les Poufsouffle de troisième année et pourtant il y en avait encore un dehors. Il s’était couché à la même heure que les autres, feignant de dormir, attendant patiemment que tous soit endormi. Puis, silencieusement il avait agrippé le sac qu’il avait caché sous son lit et était sorti de la pièce. Il avait fait bien attention à ne réveiller aucun de ses compagnons de chambre, de peur qu’un d’entre eux ne se décide à le suivre pour l’empêcher d’effectuer son escapade nocturne à cause de la perte de points que cela pouvait occasionner. Il ne comprenait d’ailleurs pas la quasi-obsession de ses camarades à propos de ces points et d’une coupe quelconque qui y était rattachée. Dans sa précédente école ça n’existait pas… en fait, c’était la loi du plus fort là-bas, chacun pour soi. C’est d’ailleurs là-bas que Michael avait appris à si bien passer inaperçu, à planifier ses sorties et les réaliser en silence. Histoire de détourner les soupçons quant à son réveil, le garçon s’était dirigé vers les toilettes les plus proches. Il s’y était rapidement changé, fourrant son pyjama dans son sac parmi les autres objets qu’il apporterait avec lui à l’extérieur.

Assis sur un bol de toilette le garçon se dit que si quelqu’un le voyait maintenant il le prendrait surement pour un idiot. Néanmoins il patienta encore quelques minutes avant de sortir. Il voulait s’assurer que, si quelqu’un l’avait entendu se déplacer, il avait bien fait l’association avec la toilette et s’était rendormi. Suite à ce cours temps d’arrêt, Michael se leva, balança son sac sur son épaule et se rendit aux lavabos. Il se lava tranquillement les mains afin de renforcer l’hypothèse des insomniaques concernant un possible déplacement d’un de leurs camarades aux toilettes. Toutes ses manies et mise en scène aurait pu relever de la paranoïa, ou d’un trouble obsessionnel, mais en fait, c’est que le garçon désirait plus que tout avoir un moment seul avec lui-même. Il ne voulait pas être dérangé lorsqu’il ferait le point sur sa rentrée scolaire un peu tardive, le retard qu’il avait par rapport aux autres et les options qui s’offraient maintenant à lui. Le jeune poufsouffle ferma finalement le robinet et se dirigea tranquillement vers la salle commune. Il n’était plus sensé y avoir personne… et d’ailleurs en y arrivant il constata qu’elle était bien vide. Rassuré il se dirigea d’un pas pressé vers la sortie et se faufila dans les corridors.

Étant au premier étage le garçon trouva le reste de son escapade plutôt facile. Il descendit rapidement chaque escalier, ne leur laissant pas le temps de se déplacer et d’ainsi changer son parcours. Arrivé au rez-de-chaussée il avait traversé le hall en courant, histoire de ne pas se faire repérer maintenant, jusqu’à la porte. Son objectif était presque atteint lorsqu’il se rendit compte que la porte avait été verrouillée. Complètement désespéré, et accessoirement alarmé par l’idée que quelqu’un puisse le surprendre maintenant, le garçon se mit à chercher les clés du regard. Bien entendu, quelqu’un d’averti les aurait amené avec lui, mais l’esprit de Michael était trop perturbé pour pouvoir le réaliser. Finalement au bord des larmes, car visiblement sa frénétique recherche ne donnait rien, le garçon frappa le cadenas d’un grand coup. Un faible crissement de métal se fie ensuite entendre, si faible que si Michael n’avait pas eu la tête accoté sur la porte il n’aurait rien entendu. Intrigué il regarda à nouveau le cadenas pour voir qu’il était trop vieux pour verrouiller quoique se soit. À nouveau léger comme une plume, le garçon débarrassa les poignées de leur fardeau et ouvrir une porte pour sortir. Il la referma tranquillement avant de se précipité en courant vers le lac.

Le gamin traversa le parc telle une ombre parmi tant d’autres. Il ne pensait plus être suivi, il croyait être libre comme l’air, libre de penser à ce qu’il voulait. Passablement heureux, le garçon esquissa un faible sourire; il était enfin seul et surtout, tranquille! Arrivé près du lac, Michael s’agenouilla pour recueillir un peu d’eau dans ses mains; il ne se doutait pas du tout des créatures aquatiques autre que des poissons pouvaient y vivre, aussi ne fit-il pas attention au mouvement qui se dessinait au loin. Au lieu de cela il s’aspergea la figure avec l’eau qui coulait entre ses doigts. Suite à cette douche improvisée le garçon poussa un soupir… de soulagement? De tristesse? D’exaspération? Et bien non, de joie. Il était simplement heureux d’être là, dehors, seul, sans que personne ne vienne interrompre sa communion avec la nature. Le regard du garçon se perdit un instant dans l’eau bleuté qui s’étendait devant lui, pensant à ces jours heureux qu’il avait vécu avant d’entrer dans le monde de la sorcellerie. Des jours semblables il n’en avait plus vécu depuis bien longtemps, mais maintenant il ne voyait plus ce qu’ils auraient pu lui apporter. Ses deux précédentes années en Allemagne l’avait convaincu qu’il ne vivrait plus de jours heureux, simplement parce que ses parents étaient différents.

Légèrement frustré par cette réalisation, le jeune garçon ramassa une pierre non loin de lui, sauta carrément sur ses pieds et lança son projectile le plus loin possible. Il donna ensuite un coup de pied à un ballon virtuel et tourna le dos au lac. Ramassant son sac au passage, il se dirigera vers un arbre situé non loin de son lieu de départ et sorti ce qui semblait être une couverture du sac qu’il avait préparé et l’étendit sur le sol. Il s’y étendit ensuite afin de pouvoir regarder les astres qui illuminaient le ciel. Il avait pris des cours d’astronomie pour pouvoir enfin leur donner un nom, mais à part d’apprendre leur histoire, il ne savait toujours rien d’elles. À quoi cela servait-il de connaitre l’histoire d’une personne qu’on ne connait pas? C’est absurde! Et pourtant, c’est l’impression qu’il avait. Ces étoiles il les avait côtoyées maintes et maintes fois auparavant, mais jamais il ne s’était intéressé à leur identité, et cela probablement parce que personne ne s’était jamais intéressé à la sienne. Poussant un faible soupir de découragement, le garçon ferma les yeux un moment, histoire de penser maintenant à ce qu’il devrait faire pour le reste de l’année scolaire. Il pensait à cela tout en caressant le petit écureuil nouvellement arrivé à ses côtés, celui qui ne l’avait jamais quitté, quoiqu’il soit arrivé.

[HRP : Bon maintenant Falloum vient me sortir de cette dépression passagère s’il-te-plait! Smile

]

Falloum était loin d'être un élève qui s'évertuait à respecter les règles...du moins celles qui concernaient le couvre feu et le fait de dormir au dortoir. En effet depuis quelques nuit, il préférait sommeiller auprès de ses frères et sœurs dans la forêt. mais cette nuit là, il n'avait guère sommeil, aussi Falloum parcourait le parc tranquillement et furtivement. Afin de ne pas être surpris par la concierge ou tout autre membre du personnel.

Le ciel était dégager, et le vent n'était guère frai. Le printemps semblait pointer le bout de son nez, et notre garçon avait laisser tomber son écharpe pour un col relâcher et une cravate un peu négligé. Ses cheveux étaient toujours un peu en bataille et ses yeux scrutaient les arbres. Ceux si étaient très apprécier par sa personne. Quand il se sentait seul par exemple ou encore quand il voulait réfléchir. Agilement donc,Falloum grimpa dans un vieux chêne et se percha au plus haut de la cime. Son corps un peu las de la journée, s'adossa contre le tronc, tandis que le regard du jeune Poufsoufle fixait avec rêverie le forêt interdite. De là il pouvait se sentir proche de sa famille, mais sans non plus être trop présent pour elle. Après tout elle devait aussi être indépendante. Du moins autant que lui devait l'être auprès des humains. Ce qui n'était pas chose facile, mais il s'appliquait à la tâche.

Le silence nocturne était apaisant, si bien que Falloum se senti glisser dans le sommeil. Seulement au abord du rêve, un léger bruit lui fit rouvrir rapidement les yeux. Une personne approchait. Furtivement, notre garçon se mit en position accroupie sur sa branche et pencha son visage dans le vide, afin d'identifier l'intrus. Il osait à peine respiré car en son fort intérieur il espérait que ce n'était pas un professeur......

Ce fut donc avec soulagement qu'il distingua vaguement un jeune élève, qu'il ne semblait pas connaître. Un simple sourire en coin apparut sur ses traits encore enfantin.Lentement mais toujours aussi furtivement, falloum quitta définitivement sa branche et descendit de l'arbre jusqu'à une branche bien plus basse. De là il se pencha vers le visage de l'inconnu, puis formula d'une voix murmuré mais dynamique.

- bouh!!

Il ne bougea pas d'un cil en attendant tranquillement une réaction de la part du garçon qui était allonger dans l'herbe et ce a moins d'un mètre de son propre visage. Le regard curieux voir prédateur de falloum était présent et le sourir en coin perdurait.

Le jeune Poufsouffle avait ouvert précipitamment les yeux lorsqu’il avait senti du moment dans les branches au-dessus de sa tête. Il ne connaissait pas aussi bien ce parc que celui de sa précédente école et à vrai dire il ne s’était jamais intéressé aux animaux nocturnes qui pouvaient s’y promener. Sur ses gardes, le jeune homme était néanmoins resté étendu sur le morceau de tissu qui lui servait accessoirement de séparation entre les insectes habitant le sol et lui-même. Il se disait que si c’était un animal, et qu’il restait immobile, il partirait peut-être… Sentant que le bruit se rapprochait, Michael cessa de caresser Cookie et se maudit intérieurement de ne pas avoir apporté sa baguette. Il prit finalement une grande respiration, s’attendant au pire, jusqu’à ce que quelque chose se laisse tomber juste au-dessus de lui. Apeuré, le garçon se redressa sans qu’il n’en ait conscience. La « chose » avait l’air humaine et semblait être un élève, cependant le garçon avait appris à se méfier; il aurait pu s’agir d’une créature assez intelligence pour prendre forme humaine. Après tout, ça devait bien exister dans ce monde qu’il ne connaissait pas encore assez en détail à son goût.

Finalement, le garçon pendu à la branche murmura quelque chose; un simple bouh! À demi-soulagé, Michael senti sa respiration ralentir et reprendre un rythme se rapprochant de la normalité. Il en profita pour observer le nouvel arrivant qui avait perturbé sa contemplation astrale. Il était vêtu des mêmes couleurs que lui, semblait légèrement plus grand, apparemment plus agile, mais ce qui attira l’attention de Michael fut le sourire en coin et le regard prédateur du second gamin. Il ne semblait pas lui vouloir du mal, mais le jeune élève avait associé, il y a bien longtemps, ces deux aspects à des évènements négatifs. En fait, à un évènement en particulier, la chasse dont il avait été le gibier il y a deux ans de cela. Tentant de garder son calme, le gamin serra les poings. Il n’avait pas envie de fuir comme la dernière fois, cela lui avait coûté un œil et il n’avait pas envie de perdre celui qui lui restait. Il prit donc un rapide moment pour décortiquer la situation et adopter l’attitude en conséquence. L’élève devant lui semblait avoir le même âge que lui, il n’était pas de Serpentard, la maison ayant la réputation de « méchants » selon sa tante, et le ton de voix qu’il avait utilisé ne sous-entendait aucun acte malveillant.

Relevant la tête, Michael se décida enfin à regarder l’autre gamin dans les yeux. Cookie était resté sur son épaule, immobile et sur ses gardes, il n’hésiterait pas à sauter au visage du nouvel arrivant s’il s’en prenait à son maître et ami. Michael, quant à lui, avait décidé d’adopter une autre attitude. Bien plus détendu que son familier, il prit une expression faciale méfiante et prononça quelques rares mots qui l’aideraient à cerner les intentions de son interlocuteur. Après tout, il ne savait toujours pas s’il était humain. Et s’il l’était, que faisait-il à l’extérieur de l’école? L’avait-il entendu sortir de la salle commune plus tôt dans la nuit? Voudrait-il l’obliger à retourner dans le lieu commun aux Poufsouffles de peur de perdre ces satanés points? Si tel était le cas, il devrait trouver une excuse pour rester à l’extérieur car il ne souhaitait pas retourner avec les autres à l’intérieur et se conformer à la masse d’étudiants. Enfin, prenant un ton faussement extérieur aux conséquences possibles de la conversation, le garçon formula une question de façon plutôt directe.

- Qu’est-ce que tu me veux?

En détachant ces mots, le garçon ne put s'empêche de serrer les poings et de froncer les sourcils. Bien qu'il tentait de monter un certain détachement face à la situation, il ne pouvait nier qu'il avait peur. Peur de revivre cette chasse d'autrefois, de ne pas être apprécié de ses pairs et de redevenir le souffre douleur de l'école entière. Jusqu'à maintenant il avait réussi à survivre, mais là il se trouvait confronté à une situation bien trop familière, une situation qu'il s'était efforcé d'éviter depuis son arrivé et apparemment, il venait d'échouer. Soupirant intérieurement, histoire de rassembler ce qui lui restait de courage, le gamin attendit patiemment la réponse de la personne toujours perchée dans l'arbre.

A la réaction du jeune garçon, falloum quitta son sourire en coin et descendit complètement de son perchoir. Il était maintenant, devant Michael, avec une expression neutre mais pas du tout inamical. il avait l'impression qu'il avait fait une mauvaise surprise et donc il se dit qu'il devait peu être présenter ses excuses. Aussi, après avoir essuyer ses mains un peu résineuses sur son pantalon et àapres avoir remit une mèche de cheveux à sa place il se décida enfin à répondre au jeune garçon qui n'avait pas bouger d'un pouce.

- Oh rien de bien précis, Je me demandais ce qu'un élève faisait dans le parc en même temps que moi . Voila tout. Ceci dit je vous présente mes excuses si toute fois je vous êtes offenser. Je ne pensais pas à mal. Je suis disons.....
Un peu joueur.

Il lui fit un simple sourire franc et lui présenta sa main droite en guise de bienvenu.

- Je me nomme Falloum Defenrir 20e du nom. Et vous même? Je ne crois pas pour avoir croisez dans l'école. Enfin il faut dire que je ne suis pas le mieux placer pour connaître grand monde. Ce n'est guère ma spécialité en fait.

Puis il se tut en attendant un signe de la part de MacLeod, qui lui semblait un peu méfiant vis a vis de lui. Il est vrai qu'il était un peu sauvage mais tout de même. C'était bien la première fois qu'il inspirait cela ...d'habitude c'était lui qui était méfiant avec ses semblable. Voila bien une chose qui était toute nouvelle pour notre gardien qui se sentait un peu penaud au fond de lui, pour le coup.

Une de ses mèche lui barrait un peu le visage, toujours franc cependant, mais avec une touche d'impassibilité. Il n'était guère simple de percevoir les pensés de falloum , même en le connaissant bien. Il était même souvent du genre imprévisible mais pas roublard. son regard essayait de dévisager l'élève qui lui faisait face et cru reconnaître le blason de sa maison sur sa tenue.

* Tient il est bien rare que je croise une personne de ma maison, d'habitude ce sont plus des serpentard ou des gryffondor qui enfreignent les règles.. cela change.*

Les jointures du gamin blanchirent sous la pression que leur propriétaire leur imposa. Visiblement, le rapprochement physique de la descente de l’individu ne permettait pas à Michael de relâcher la tension qui l’habitait. Au contraire, le face à face était une des choses qu’il détestait, surtout dans un contexte où il ne connaissait pas son interlocuteur et encore moins ses intentions. Cependant, avant d’adopter une posture de défense, le gamin s’accorda le temps nécessaire à une inspection en règle du non verbal que dégageait le second… Poufsouffle. Ah bien, c’était déjà moins dangereux de parler à quelqu’un de sa maison qu’à un individu de Gryffondor par exemple, qui aurait tôt fait de le dénoncer par besoin de respect inconditionnel des règles de vie de l’école. C’était également moins dangereux qu’un Serpentard qui aurait pu saisir l’occasion pour le faire chanter et le manipuler en le menaçant de rapporter son délit à la direction. Il s’imaginait très mal expliquant cet écart de conduite à un directeur qui venait tout juste d’accepter son transfert dans l’école. Enfin, l’élève de troisième année observa ouvertement le grimpeur expérimenté qu’il avait maintenant devant lui, et pas la tête à l’envers. Il avait troqué son sourire en coin pour une expression plus neutre, qui malheureusement n’en disait pas assez long sur ses intentions. Continuant de l’observer d’un œil soupçonneux, le gamin nota qu’il n’y avait, contrairement à ce que l’expression de neutralité pouvait laisser présager, aucune intention inamicale dans la posture de son interlocuteur.

Michael ne desserra pas les dents pour autant. Il observa, toujours immobile, les moindre gestes du nouvel arrivant qui s’essuyait maintenant les mains sur ses pantalons. Geste de timidité? D’anxiété? Ou signal d’avertissement qu’il lançait aux élèves camouflés dans les autres arbres environnant? Il n’y avait pas à dire, le jeune Poufsouffle était paranoïaque, mais il avait appris à vivre cacher, à se méfier et il avait de la difficulté à penser autrement vu ce qu’il avait enduré. Aussi resta t-il un peu sur ses gardes lorsque l’autre gamin ouvrit la bouche. Il se demandait ce qu’un élève faisait dans le parc en même temps que lui? Cela voulait donc dire qu’il avait l’habitude de passer la nuit dehors… mais seul. Mike comprit alors que le jeune homme qu’il avait devant lui devait avoir eu presque autant peur que lui quant aux conséquences d’une telle rencontre. Il l’avait probablement entendu avant de le voir et devait s’être méfié, croyant que ce pouvait être un professeur. Chacun avait eu son lot d’émotions en cette nouvelle nuit de printemps. Prenant une grande respiration, le gamin expira ce qui lui restait de crainte quant aux intentions du second fugueur de dortoir. Il en esquissa même presque un sourire lorsque le gamin le pria de l’excuser pour son arrivée quelque peu acrobatique, mettant cela sur un caractère plutôt joueur. Normal, étant donné qu’ils étaient des gamins, et que des gamins normaux de cet âge aimaient encore jouer des tours aux autres.

Devant le franc sourire de Falloum, Mike ne put lui refuser le serrement de main de bienvenu. Fidèle à ses coutumes moldu, il la lui serra avec ferveur; trahissant ainsi une pointe d’intérêt pour les habitudes du garçon en matière d’évasion de l’école. Bien entendu, il était possible de distinguer le changement d’attitude et l’intérêt que portait Michael envers son interlocuteur, mais pas le sujet de ce même intérêt. Suivant le courant des échanges traditionnaux de présentation, le second Poufsouffle se présenta. Il avait un nom plutôt… bizarre. 20ème du nom, c’était habituellement utilisé pour les aristocrates et il n’y en avait plus beaucoup dans le monde moldu maintenant. En fait, Michael n’en connaissait aucun, c’est pourquoi ce prénom le surpris un peu; chose que son regard ne put cacher à Falloum. Le fait qu’il le vouvoie l’étonna également, il avait beau être poli, en dehors de ses professeurs, il n’avait appris à vouvoyer personne. En fait, il considérait les jeunes de son âge comme des égaux et donc méritaient un simple « tu ». Il se demanda si dans ce monde le tutoiement n’était pas une marque d’impolitesse. Il s’était en effet très peu intéressé aux échanges entre les élèves; préférant plutôt les éviter. Le garçon fut aussi surpris par le reste de la présentation de Falloum; il ne connaissait pas grand monde? Et pourtant, son uniforme semblait indiquer un certain vieillissement qui trahissait les années passées à étudier entre les murs de Poudlard. Il était possible de ne connaitre peu de monde dans cette école, même après quelques années? C’était étrange, d’autant plus qu’il était quasiment impossible d’éviter les contacts sociaux. Tout le monde voulait se rencontrer et se parler lui semblait-il!

- En fait, je ne suis pas très social moi-même. Et j’ai été transféré cette année…

C’était tout ce qu’il avait trouvé à répondre à Falloum suite à son interrogation quant à la primauté de leur rencontre. Il ne voulait pas s’étendre sur le sujet de son transfert et espérait vraiment que la conversation ne s’orienterait pas dans ce sens. Sans se sentir particulièrement en confiance avec le nouveau venu, Mike ne ressentait pas le besoin de s’éloigner de lui et de devenir désagréable pour pouvoir s’assurer un isolement parfait. Il abordait même une attitude plus détendue; les épaules relâchées, les poings desserrés et les traits du visage moins tendus. Cette attitude corporelle mise à part, le Poufsouffle n’avait pas perdu son sens de l’observation pour autant. Aussi remarqua t-il la mèche rebelle de Falloum et se demanda pourquoi celui-ci ne se résignait pas à la couper. Cela lui permettrait de mieux voir et d’être plus aisément compris. D’ailleurs, sans cette barrière visuelle, le caractère du gamin serait probablement plus accessible et cela lui permettrait surement d’entrer en relation avec plusieurs personnes. Enfin, s’il le désirait, car s’il était comme lui, cette barrière capillaire était un très bon prétexte pour s’esquiver subtilement. Suite à cette conclusion, le garçon décida de mettre fin à ses observations pour s’asseoir sur la couverte qu’il avait placé au sol il y avait un moment. Il était fatigué d’être debout et se sentait franchement ridicule de garder cette posture qu’il associait plus à un air de défi qu’à une ouverture à la conversation. Confortablement assis, il leva finalement le regard vers l’élève pour se présenter.

- Michael Macleod. De la même maison. Il avait effectué un signe de tête en direction du blason de l’élève. Et, je préfère que tu me tutoie.

[HRP : Quand je te disais que ton message était inspirant! XD]

- désoler pour le le non tutoiement, mais c'est un pur réflexe quand je connais peu la personne. Mais c'est noté.

Falloum observa donc Michael s'asseoir et en fit de même. Ses jambes étaient remonter vers lui mais de façon ouverte, tandis que ses bras formèrent un cercle autour en se reposant sur ses genoux. précédemment, alors que le silence s'installa un peu entre eux, notre jeune ami avait pu remarqué que certaines chose avaient sembler curieuse pour Michael.....ou alors avait il mal compris son expression.. notamment lorsqu'il avait proférer son nom. Tout en gardant un semblant de sourire en coin, Falloum décida de prendre enfin la parole afin de voir si ce qu'il avait vu était juste.

- Ai je dit une chose étrange? Ou bien est ce mon nom?

Il n'insista pas plus car après tout il n'avait pas besoin de crier de partout sa noble ligné. Et qui de toute façon n'était pas non plus une gloire pour lui. Il repensa à ce qu'il venait de lui dire et sembla réfléchir

* transférer....voila une chose peu banale....*

Cependant il ne souffla mot de ses pensées sous ses airs impassible. Le vent du soir vint taquiné sa chevelure, tandis que la nuit était omniprésente. Un second silence tomba...Falloum avait ressentit la longue observation dotn il avait fait l'objet quelque minutes avant et fini par ce demander s'il avait une chaussette au milieu du nez... Il n'était pas du genre bavard, mais si cela pouvait lancer une certaine discution pourquoi pas. Après tout il ne parlait pas souvent lui même.

- Tu sais je ne suis pas un extra terrestre ou encore un loup garou, je sais que je suis pas très très conventionnel mais bon je me soigne.

IL avait user d'un ton mi ironique mi interrogateur,car il trouvait que ce garçon était des plus curieux..plus curieux que lui .. ce qui était rare il fallait bien le dire..

Michael gardait constamment son regard sur le jeune Poufsouffle, bien sûr il faisait attention à ce que se ne soit une source de malaise. Il ne le considérait pas comme dangereux et ne pensait pas qu’il puisse avoir des complices embusqués dans les arbres ou buissons autour, mais il ne lui faisait tout de même pas totalement confiance. Il devrait apprendre à le connaitre avant et observer ses moindres faits et gestes qui, contrairement à ce que pense la majorité des gens, en disent long sur les intentions et le caractère de la personne. En effet, les expressions faciales sont difficilement contrôlables et certaines particularités, parfois pas très évidentes trahissent le mensonge de la phrase ou du message de l’individu. Bien évidemment, les personnes vivant constamment dans le mensonge sont plus habiles à déjouer les yeux expérimentés en matière de recherche de traîtrise comportementale, mais Michael ne pensait pas avoir à faire à un individu de cette espèce. En effet, Falloum semblait sincère, il s’excusait déjà de l’avoir vouvoyé, ce que le transféré trouvait un peu agaçant. Il ne devait pas s’être trompé plutôt en pensant qu’il venait d’une famille au budget beaucoup moins limité que la sienne. La politesse, les mots qu’il utilisait, rien de cela ne semblait véritable coller à l’apparence et à la personnalité du jeune homme. En fait, ça ne collait pas du tout au personnage; un gamin de cet âge n’a habituellement que faire de l’étiquette! C’était étrange, mais surtout nouveau pour l’ex-souffre douleur.

Il ne s’était jamais fait traité ainsi; poliment. Et à vrai dire, il n’aimait pas vraiment ça. Sans toutefois vouloir se faire battre ou traiter d’idiot, le gamin aurait préféré être abordé et traité comme quelqu’un de son âge, et par quelqu’un de son âge. Le second Poufsouffle semblait avoir trop de manière et de maturité pour son âge… Bon, dans certains domaines, du moins en ce qui concerne l’empathie, Michael avait également plus de maturité, mais il ne vouvoyait pas les autres. Enfin, il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de le faire. Bref, le gamin observa son nouveau compagnon de fugue s’asseoir à côté de lui; ce qui semblait vouloir dire qu’ils entameraient une conversation, élément redouté par le nouvel élève. Il se prêterait à l’exercice s’il le fallait, mais à condition qu’il n’en ait pas trop long à dire sur son compte ou plutôt, pas trop long à dire tout court. Il n’aimait pas trop jasé pour le plaisir ou même par utilité; le silence était, après Cookie, son meilleur ami. Décidant tout de même d’adopter une allure décontracté, pour masquer sa peur de formuler des mots et de les rassembler pour en faire des phrases, le garçon étendit ses jambes et posa les paumes de ses mains, bien ouvertes, sur la partie de la couverture située derrière lui. Il détourna ensuite son regard de son futur interlocuteur pour scruter les étoiles au-dessus du lac. Il portait néanmoins attention à ce que son compagnon disait et se ne fut que lorsqu’il l’interrogea qu’il se décida à prendre la parole.

- C’est tes manières trop… polies. Enfin… Tu vois?

Tout en prononçant ces mots, le gamin se retourna vers Falloum pour lui faire face. Il avait sur son visage une expression presque désolé; il ne voulait pas le blesser mais bon, il trouvait ça trop… superficiel. Enfin, il trouvait les gens riches superficiels alors il associait cet excès de politesse à ce mot bien que le terme plus juste aurait été superflu. Étant maintenant face au second garçon, Michael pu noter à nouveau la présence de ce sourire en coin qui l’avait fait paniquer quelques instants plus tôt. Il comprenait que ce n’était qu’une caractéristique du Poufsouffle et qu’il s’agissait probablement de sa façon de sourire; il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Le garçon ne retourna pas tout de suite à sa contemplation astrale, il voulait s’assurer que son interlocuteur n’avait pas mal pris ce qu’il avait formulé à l’instant. Enfin, Falloum ne semblait pas être le genre de personne à se soucier de ces détails, mais les gens d’une lignée « supérieure » à la sienne se trouvait souvent insulter par de tels propos, aussi ne voulut-il pas prendre de chance; bien qu’il ne sache pas vraiment ce qu’il pouvait faire si le garçon s’en trouvait insulter. Il attendit donc en silence un mouvement de la part de son interlocuteur. Puis, après un moment d’attente probablement inconfortable pour le Poufsouffle, le capitaine de Quidditch de la maison se décida à formuler une phrase un peu… enfin bizarre. Il savait très bien que Falloum n’était pas un extra-terrestre ou un loup-garou, être pour lequel l’existence était encore difficile à croire, il se demandait donc pourquoi il avait formulé une telle phrase! Était-ce parce qu’il l’observait constamment? Sa méfiance était-elle si visible?

- Je sais… Désolé, je suis plutôt du genre méfiant… et pas très bavard.

Le garçon se sentait un peu gêné par la situation, en fait il n’avait jamais cru que quelqu’un puisse penser qu’il était bizarre lorsqu’il l’observait. D’un autre côté, Michael se fiait beaucoup à sa vision pour poser des diagnostics au sujet du caractère et des intentions des autres, et pour cela il devait regarder la personne assez longtemps. Il n’avait jamais pensé pouvoir mettre quelqu’un mal à l’aise, mais en y pensant bien c’était logique. C’était juste que… personne ne l’avait vraiment approché avec de bonnes intentions alors il se fichait un peu de ce qu’ils avaient pu penser lorsqu’il les fixait du regard. Et voilà encore une mauvaise habitude due à son train de vie passé, vraiment, ça ne le tirait que vers le bas.

-Trop poli , dis tu.

Falloum fit de grands yeux avant de se masser la nuque en retenant un rire un peu désinvolte. Il n'avait jamais entendu une tel remarque sur sa personne et ma foi c'était assez étrange pour lui faire ressentir un peu d'hilarité.

- hahahaha.. voila qui est rare. On m'avait jamais sorti une telle chose sur moi même. Si ma tante t'entendait elle ne te croirais certainement pas. Pour elle je ne suis qu'un enfant sauvage indigne de représenter mon rang auprès de la société.
Enfin oublies cela. Ce n'est pas un sujet bien important.

Il retira sa main de sa nuque et arrangea une mèche qui lui tombait sans arrêt devant les yeux. Ce regard vert et scrutateur qu'il avait hérité de son père, qui était posé sur Michael. La nuit devint un peu plus fraîche mais le petit falloum n'en avait que faire, il avait l'habitude de ce genre de température. C'est là qu'au loin sans trop s'y attendre une plainte douce vint percer le petit silence qui s'était installé. Ce n'était autre qu'un loup, qui signalait sa position afin d'informé les autres. Un éclaireur donc. Ce devait être la chasse. falloum eut un léger sourire en coin mais ne fit aucun commentaire et se surprit à envier ses camarades.

- Tu sais pour ce qui est de bavarder, moi non plus je ne suis pas un spécialiste. Comme quoi on à au moins quelques petits points commun , en plus d'être de la même maisons et d'être dehors à une heure prohibée. Il nous faut restez vigilant d'ailleurs. On ne saist jamais avec les professeurs en ce moment et puis le directeur. Je l'ai rarement vu mais je sais qu'il est assez dur envers certains élèves.
L'as tu déjà rencontré?

Ce n'était là qu'une simple question afin de relancer la discution. Au loin le loup se remit à hurler doucement, alors que la nuit en était à son apogée. Mais rien ne semblait transparaitre sur le visage impassible et le regard tranquille de notre falloum, à par un peu de curiosité.

Toujours assis sur ce qui lui servait de séparation entre le sol et son fessier, le gamin observait le Poufsouffle dans l’espoir d’obtenir une réaction non frustrée. Il savait que sa remarque aurait pu le blesser, mais bon, il trouvait vraiment désagréable les vouvoiements et l’attitude aristocratique de l’élève. N’était-il pas un gamin de 13 ans, tout comme lui? N’avait-il pas eu le droit de faire les 400 coups étant plus jeune? N’avait-il pas le droit à une vie normal comme tout les gamins de son âge? Pourquoi s’entêtait-il à faire plaisir à des adultes qui n’étaient pas présents et qui se fichaient éperdument du comportement de leur fils en dehors des moments officiels? À quoi sert-il de garder cette politesse dans son langage de tout les jours hormis pour énerver son entourage qui soit ne parvient pas à répéter son exploit, soit trop cela ridicule ou perçoit ce langage comme une façon de souligner sa supériorité en matière de rang et de prestige dans la communauté sorcière. Michael savait déjà qu’il n’avait rien de particulier à apporter à cette société et qu’il n’avait pas une place à défendre, aussi trouvait-il cela agaçant que son interlocuteur semble lui porter autant de respect. Il voyait plutôt ça comme… une méchante blague à son égard, une autre façon de lui rappeler son rang de fils de moldu, de personne ordinaire. Enfin, il ne devait pas tirer de conclusion hâtive, ce garçon n’était pas de la maison des Serpentards qui étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins, donc qu’ils se plaisaient même à manipuler leurs amis –du moins c’est ce que Michael imaginait-. Et puis, l’avoir voulu, le garçon l’aurait surement dénoncé à un professeur il y a longtemps ou bien, étant donné l’absence de figure d’autorité, il aurait très bien pu le martyrisé à l’aide de sortilège puisque Mike ne se défendait jamais.

Enfin, la réaction à laquelle s’attendait le garçon n’arriva pas, elle fut plutôt l’opposée de ce qu’il pensait qu’elle serait; un rire. Un rire suivit de parole pour lesquelles Michael eut un simple haussement de sourcil. C’était possible de dire ça… on m’avait jamais sorti une telle chose sur moi-même. C’était une phrase mitigée pour peu dire. Il y avait une partie de l’enfant mais le moi-même… Il aurait pu simplement dire qu’on ne lui avait jamais dit ça. Anyway, c’était probablement un truc d’enfant d’aristocrate, pour mêler les jeunes de famille « pauvre » comme lui. Quoiqu’il doute que l’intention fut là, que Falloum ait simplement voulu l’égarer, car si tel avait été le cas, il n’aurait certainement pas faire référence à sa famille. Une tante tout à fait charmante qui ne semblait pas voir tout les efforts que faisaient son neuve. Parce que sincèrement, se ne serait pas Mike qui parlerait comme ça pour faire plaisir à sa tante, surtout qu’elle ferait surement dans sa culotte en l’entendant parler ainsi. Enfin, si cette tante dont Falloum parlait, venait à rencontre le jeune Poufsouffle ici pensant, elle en ferait une crise cardiaque à coup sûr, de quoi avoir à refaire ses pontages si elle en avait. Mais elle avait surement, tous ses aristocrates, à force de manger des aliments avec un taux monstre de cholestérol, avaient des problèmes de nature cardiaque… que se soit physique ou amoureux. Enfin, la dite dame semblait faire plusieurs reproches à sa nouvelle connaissance et elle représentait un si mauvais souvenir pour lui qu’il ne voulait plus en parler. Dommage, il aurait certainement trouvé un amusement dans les histoires coincées de la vieille femme, mais il n’imposerait pas ce goût à l’élève. Il tenta plutôt de lui transmettre sa compréhension par le biais d’une phrase bien simple et une petite tranche de vie personnelle.

- Oh bien tu sais, il y a toujours quelqu’un pour nous reprocher quelque chose. Moi ma sœur me trouve coincé… Enfin, elle me répète souvent qu’on est pas en guerre.

Il avait dit ça, sachant pertinemment qu’il était trop coincé, qu’il ne parlait quasi jamais à personne et qu’il souriait encore moins. Mais bon ce soir il avait fait de gros effort, il devait avoir prononcé plus de trente mots à Falloum, ce qui constituait presque son record personnel en matière de première rencontre, et il allait poursuivre car une conversation, bien que pas nécessairement la plus intéressante pour des jeunes de cet âge, était bien entamée. Un silence s’installa quelques instants entre les deux garçons, visiblement perdus dans leurs pensés lorsqu’un hurlement leur parvient aux oreilles. Des loups? Il y avait des loups dans une forêt si proche de la civilisation? Enfin, le mot était grand, il n’y avait pas une très grande population dans le coin mais quand même! Quel professeur, directeur, permettrait à des élèves de sortir du château le soir s’il y avait des loups dans le coin. Aucun, cela va de soi, même le directeur de cet établissement leur avait interdit, mais Falloum et lui avaient enfreint les règles. En regardant son nouveau compagnon, le gamin remarqua qu’il était étrangement calme pour quelqu’un qui venait d’entendre un loup hurler. Enfin, il devait y être habitué étant donné que cela faisait 3 ans qu’il était dans cette école, il devait savoir qu’ils ne s’aventureraient pas par ici. C’était rassurant en quelque sorte… Puis, ignorant visiblement la plainte, Falloum enchaîna sur un autre sujet, celui de leurs points communs, y compris le « grave délit » qu’ils étaient entrain de commettre, ainsi que le pétrin dans lequel ils pouvaient mettre les pieds s’ils se faisaient prendre.

- Pas faux, il vaut mieux faire attention si on entend des bruits de pas… Et d’autant plus si c’est le directeur, j’ai déjà gaffé dans son cours, je veux pas qu’il me renvoie chez moi alors que je viens d’intégrer l’école. Ma mère me tuerait c’est certain… Il avait sourit à l’évocation d’une mère en colère, alors qu’il savait pertinemment qu’elle le prendrait plus en pitié qu’elle ne le sermonnerait. Puis, alors qu’il allait relancer la discussion, une nouvelle plainte s’éleva de la forêt interdite, faisant frissonner le gamin qui se souvenait de ses séjours forcés dans une forêt semblable. Histoire de se rassurer pour de bon, il décida d’en parler avec son compagnon.Dis, les loups qu’on entend là, ils viennent parfois dans le Parc? Je veux dire… à cet heure c’est possible? Parce que je trouve pas ça franchement rassurant…