Mano Dayak

-Nom : Dayak.
-Prénom : Mano.
-Origine : Touareg, peuple nomade du Sahara central.
-Ascendance : sang mêlé, mère moldue.
-Age et date de naissance : 11 ans, 12 Mars.
-Baguette : 28 cm, écaille de salamandre, et bois de Houe.
-Animal : Une petite vipère aspic du nom de Tempête.
-Signes distinctifs : charmeur oral, son pendentif magique en forme de rocher couleur sable.


La naissance :
Mano naquit un soir de Mars, au sein d’une petite tribu Touareg dans les plaines désertiques du Hoggar. L'immensité de ces étendues de pierres, la beauté sidérante de ce relief volcanique, avec ses éboulis de basalte, invitait à une profonde réflexion mystique. Durant les six première années de sa vie, il vécu une vie simple et austère auprès de ses parents malgré le statut privilégié dont il bénéficiait dans sa tribu, son père en étant le sorcier. Mano aidait quotidiennement ce dernier, en lui apportant des herbes, ainsi que quelques petites bêtes chassées dans les profondeurs du désert rocailleux de Hoggar, qui lui étaient nécessaires dans la préparation de ses potions et de ses remèdes ancestraux dont le secret se transmettait dans leur famille de père en fils depuis des générations. Aussi, il savait depuis toujours qu’il était prédestinait à être le porteur d’un ancien art traditionnel : la magie des sorciers Touaregs. Mais Mano n’en fut pas moins humble et modeste. Bien au contraire, ce destin l’exhorta très vite à devenir mature et autonome…
Le commencement :
Le jour de son septième anniversaire, alors qu’il était entrain de surveiller le troupeau de brebis, un événement inattendu se produisit. Une horde de loups les avaient encerclés. Ces monstres affamés étaient prêts à leur sauter dessus lorsque le garçon téméraire lança d’une voix nette et ferme : « Partez ! ». A sa grande surprise, ces derniers s’exécutèrent immédiatement. Alerté par la voix de Mano, son père avait accouru sur le champ et avait assisté à l’étrange scène. Quelques heures après, ils s’engouffrèrent ensemble dans les couloirs noueux du désert de roche. Le sorcier semblait perplexe. Arrivé devant une petite grotte, il s’arrêta brusquement et lança : « Mon fils, tu es différent des autres garçons ». Mano qui s’attendait à ce genre de remarques lui répondit calmement : « Je sais père. Je suis destiné à devenir sorcier de la tribu, comme toi. » Son père lui répondit à la fois goguenard et gêné : « Tu ne comprends pas fils. Tu es un sorcier. Il ne s’agit pas seulement de quelques recettes de potions que je vais te confier. Tu possède de la magie en toi. » Mano ne sembla pas comprendre. Son père s’engouffra alors dans la grotte et en ressorti avec une petite vipère d’environ soixante cm à la main. C'était un serpent au corps épais, à la tête nettement définie, aux yeux à pupille verticale. Les écailles de son corps montraient une arête longitudinale. Le dessin des marques dorsales était une bande en zig-zag brun foncé. Le sorcier lança soudain d’un ton ferme : « Attrape ce serpent venimeux ». Il n’avait bien sur pas précisé que son venin n’était pas mortel. Mano fut dès lors pris d’un léger frisson. Mais en dépit de sa peur, il obéit quant même à son père et pris courageusement le serpent. La créature s’entortilla sereinement autour de ses doigts, ne montrant aucun signe d’hostilité. Le père repris avec un sourire du coin de la bouche : « maintenant parle lui. » L’enfant s’exécuta et le serpent entra dans une sorte de transe durant laquelle il accomplissait des mouvements similaires à une danse. Il comprit alors ce que son père voulait dire. Depuis ce jour, Mano s’amusait à parler avec toute sorte d’animaux qui lui obéissait docilement et il ne quitta plus jamais cette vipère qui lui avait fait découvrir cette faculté. Il découvrit bientôt que charmer les animaux n’était pas son seul pouvoir, et que tout un monde à la fois proche et lointain s’ouvrait à lui…
Le calme avant la tempête :
Malheureusement , mince est la limite qui sépare bonheur suprême et malheur total. Mano le découvrit à son insu durant une étrange matinée d’été. C’était un vingt et un Juin, jour du solstice d’été. Une chaleur étouffante encombrait l’atmosphère. Un silence oppressant et inhabituel s’installa d’un seul coup, alors que le ciel prenait une angoissante teinte myosotis. Le sorcier de la tribu, père de Mano s’engouffra lui aussi dans un silence macabre qui n’annonçait rien de bon. Soudain, un premier coup retentit qui fit trembler l’horizon. On aurait dit que quelqu’un retournait la terre. Le sorcier retira alors une amulette de sa poche, un petit pendentif en forme de roche couleur sable, et le déposa délicatement autour du cou de son fils. Il ouvrit alors sa bouche, restée fermée depuis de longues minutes, et s’adressa à son fils : « Ne perd jamais cette amulette. C’est ton bien le plus précieux ». Ce qui arriva par la suite, changea la vie de Mano à tout jamais. Un second coup retentit comme le glas de la mort et de gigantesques montagnes de sable apparurent au loin. Celles-ci avançaient à pas de géant en engloutissant tout sur leur passage. Mano avait déjà entendu parler de tempête de sable. Il avait même assisté à quelques unes. Mais aucune ne ressemblait à celle là. Ces monstres de sables se mouvaient avec une telle violence et une telle fureur que le jeune garçon en perdit conscience lorsque le choc inévitable se produisit. A son réveil, le sable avait recouvert une grande partie de son Hoggar natal. Jadis les montagnes de ce désert de roche les avaient toujours protégés de l’avancé du sable. Ce qui était arrivé ce jour là restait inexplicable. Phénomène naturel ou magique ? Personne ne le saura jamais. Et cela importait peu à Mano en ce moment. Toute sa tribu avait péri sous le sable. C’était le seul survivant…
Lutter pour survivre :
Du haut de ses huit ans , entre rage et tristesse, Mano commença à réfléchir sur son sort. Ses idées étaient confuses, mais il était sur d’une chose, il voulait quittait ce lieu maudit. Il toucha pour la première fois le pendentif de son père. Une chaleur douce et apaisante s’en dégageait. Tout à coup, il sentit quelque chose frémir dans sa poche. Il découvrit alors la vipère aspic de la grotte. Il laissa échapper un sourire et quelques larmes perlèrent sur ses joues. Ce serpent était désormais son seul ami. Mano se souvint que ce dernier n’avait toujours pas de prénom. Il réfléchi quelques secondes puis lança : « Tempête. Tu t’appelleras Tempête. » Il s’en suivit des semaines de marches dans le désert. Vivant de petites bêtes et de plantes désertiques et s’arrêtant occasionnellement dans des oasis, il finit par atteindre un village touristique à la lisière du Sahara. Après tant de nuits passé seul dans le froid , malgré l’inexplicable protection que lui procurait son médaillon , après tant de kilomètres parcouru à pied, Mano ressentit ce qu’il n’avaient guère ressenti depuis longtemps : de l’espoir…
Rencontre/bonté/John Rowell :
Les premiers jours , Mano dut faire la manche , car il avait rapidement compris que sans argent il ne pourrait survivre. Pendant ces longues heures qu’il passait recroquevillait dans la rue, la main tendue, sa seule distraction était de voir passer les groupes de touristes étrangers aux coutumes si différentes des siennes. Parmi ces personnages excentriques et extravagants, un homme élégamment vêtu attira son attention. C’était le seul pour lequel il n’était pas invisible. Il veillait chaque jour à saluer Mano d’une langue qui lui était inconnue et n’oubliait pas de lui offrir une petite pièce. Au bout d’une semaine, ce dernier revint avec un interprète. Il apprit que le jeune garçon était orphelin et qu’il n’avait plus aucune famille. Il expliqua alors à Mano que c’était un riche anglais qui ne pouvait avoir d’enfant, et qu’il serait ravi de l’emmener avec lui en Angleterre où il se chargera de son éducation. Il lui laissa une nuit pour y réfléchir, car le groupe de touristes s’en aller le lendemain. Mano ne s’attendait pas à ce coup de théâtre. Il fut bientôt en proie à un duel intérieur. «- Tu va bientôt fêter ton neuvième anniversaire et tu as tout un avenir devant toi. Il serait dommage de le gâcher en restant toute ta vie mendiant.
-Mais je ne le connais même pas, comment puis je avoir confiance en lui.
-Il semble être un honnête homme. Suis ton instinct, il ne t’a jamais fait défaut. C’est une chance en or. »
Mais Mano ne put se poser plus de questions. Le jour s’était déjà levé et il vit les touristes sortir de leur hôtel. Un homme se détacha du groupe et se dirigea vers lui. C’était le riche anglais de la veille qui fut bientôt rejoint par un interprète. Il commença : « Alors tu viens avec moi ?» Mano acquiesça d’un signe de la tête. Il reprit alors d’un ton joyeux et ému : « Bien. Tu ne le regretteras pas. Je te traiterais comme mon fils. Au fait, je m’appelle John Rowell… »
Nouveau départ :
Quelques jours pus tard, Mano était à Truro en Cornouailles. Pendant les trois années qui suivirent, il vécu en paix avec John Rowell qui avait tenu sa promesse. Chaque jour, un professeur particulier venait chez eux pour lui apprendre la langue, la littérature occidentale, les mathématiques, l’histoire, la géographie… Il s’était aussi beaucoup rapproché de John qui lui apprit à nager et à jouer au football. Ainsi, au bout de quelques années, personne n’aurait pu différencier Mano d’un autre petit anglais de son âge. Toutefois, il restait différent au fond de lui et Tempête, son serpent, se chargeait de lui rappeler. Jamais Rowell ne sut que son protégé était un sorcier. Du moins jusqu'à cette journée du 12 Mars où il allait souffler ses onze bougies. Alors qu’il était en compagnie de John, la sonnette de la maison retentit. Un homme imposant fit alors irruption. Il se prénommait William Kragen et se présentait comme étant le directeur de Poudlard, une grande école de magie. John comme Mano lui lançaient à présent des regards incrédules. Le premier croyant que c’était une mauvaise blague, menaça d’appeler la police, alors que le second, qui ne pensait pas qu’il existait d’autres sorciers, resta sous le choc. Mais après de nombreuses démonstrations magiques et de longues explications fournies par William Kragen , tout deux semblèrent apaisés. Le directeur de Poudlard leur laissa alors une lettre où tout les détails étaient évoqués, avant de s’en allait de la maison. John était si fier d’avoir un sorcier comme « fils », tandis que Mano était impatient de rencontrer d’autres sorciers et de développer la maitrise de ses pouvoirs à Poudlard.


Situation familiale : orphelin.
Père adoptif : John Rowell.
John Rowell était un anglais de quarante ans qui avait fait fortune dans la bourse avant d’ouvrir une grande entreprise d’achat en ligne sur internet. C’était un grand homme à cheveux rouges, à barbe rouge, très haut, très large, une sorte d’hercule placide et poli. Il n’avait rien de la raideur dite, britannique et se montrait souvent très chaleureux. Il offrit à Mano une chance inestimable, une chance de vivre et de s’épanouir. Il le considérait d’ailleurs comme le fils qu’il n’avait jamais eu. John se souciait beaucoup de l’éducation de Mano et de sa bonne intégration dans la société. Compréhensif mais sévère, doux mais exigeant, généreux mais méfiant, John transmit quelques un de ses principes à Mano en espérant qu’un jour il deviendrait un homme bien. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il apprit que ce dernier était un sorcier. Entre joie et curiosité, c’était surtout de la fierté qu’il ressentait à présent vis-à-vis de son protégé.


physique :
Du fait de ses nombreux déplacements et de la rudesse du climat dans lequel il avait grandit, Mano hérita d’un corps massif et musclé pour son âge : 1m 60 pour 57 kg. Sa peau mate et dorée était parfaitement assortie avec ses yeux marrons clair en amande. Son regard absent et dénué d’émotion, avait quelque chose d’angoissant et de touchant à la fois. De la même couleur que ses yeux, les cheveux de Mano descendait grossièrement sur son front. Difficiles à coiffer, bien que soyeux, ses cheveux restaient le plus souvent en broussaille. Nez droit, bouche fine, c’était surtout ses longues oreilles qui le démarquaient des autres. Leur taille inhabituelle expliquerait sans doute son ouïe hors du commun.
Depuis sa plus tendre enfance, Mano s’était habitué à porter des vêtements légers aux couleurs vives, notamment le blanc et ses nuances, pour faire face à la chaleur de son environnement natal. Il ne perdit point cette habitude en Angleterre. Il préférait les pantalons amples et légers en tissu blanc, avec une sorte de tunique-chemise de la même couleur, ouverte à moitié, qui laissait entrevoir son pendentif en forme de roche couleur sable. Il plaquait quelque fois ses cheveux à l’aide d’un bandana de la même couleur que ses chaussures en cuir marron.
Mano avait une démarche lente et discrète, pointant son regard vers le bas et avançant les mains dans la poche. A l’instar de son regard, l’aura qu’il dégageait était à la fois douce et menaçante. La plupart des personnes préféraient l’éviter, surtout les enfants de son âge.
psychologique :
Mano était un personnage très solitaire. Du fait des épreuves qu’il avait subies, il s’endurcit et se forgea une carapace derrière laquelle il se cachait. Malgré le soutien de son père adoptif, Mano était très rarement heureux. Etant le seul survivant de sa tribu, la joie et le plaisir le culpabilisait. Il haïssait la vie qu’il trouvait d’une injustice sans pareil. L’existence d’une école de sorcellerie ranima l’espoir en lui. S’il arrivait à contrôler ses pouvoirs, sans doute trouverait il un moyen de ramener sa famille à la vie. Ambitieux, intelligent et futé, il était prêt à tout pour arriver à ses fins, même à sacrifier sa propre vie. Il savait toutefois se montrer reconnaissant, notamment par rapport t à John, son père adoptif. Son défaut principal était son côté froid et glacial qui effrayait tant les gens.
Mano aime lire, marcher, jouer avec les animaux et bricoler des objets nouveaux. Un personnage compliqué et intéressant qui ne finira pas de vous surprendre…

désolé du temps de réponse ^^'

sinon eh bien bienvenu à Serdaigle^^

du reste, il faudrait modifier l'une ou l'autre chose:
-le fait qu'il 'parle' aux animaux est dérangeant surtout que c'est à tous les animaux. Il serait mieux et plus approprié de dire qu'il peut se faire comprendre par les animaux qui lui obéissent alors relativement mais avoir une conversation non (et le fourchelang n'est plus accepté donc il ne peut pas non plus converser avec tempête...)
-sinon pour celui qui lui apprend qu'il est attendu à l'école de sorcellerie, ce serait bien que ce ne soit pas moi (c'est pas le genre du perso) mais un envoyé...

à part ça c'est bon, il faudra faire un peu attention aux participes passés.

Dis-moi lorsque tu auras modifié ta fiche, en attendant, tu peux poster à l'extérieur de l'école. ^^