Un Éclair entre Lumière et Ténèbres.

Quelle joie que de se promener sous un ciel dégagé. Bien que le sol fût trempé, il ne pleuvait pas, et même plus, il n’y avait aucuns nuages. En ce doux samedi de Mars, les habitants du petit village sorcier qui se trouvait non loin de Poudlard se promenaient dans les rues. Pré-au-Lard était en pleine effervescence. Un évènement important était-il sur le point de se produire ? Qu’importe pour le moment, là n’était pas la question. Parmi les promeneurs, on pouvait voir des enfants, des élèves si on y faisait bien attention. Certains se promenaient comme ça en flânant, d’autres avaient un but précis, dont c’était le cas pour un certain jeune homme à la chevelure bonde. Il avait profité de ce week-end pour sortir un peu, mais surtout pour s’éloigner des certaines personnes, dont la vue l’exaspérait. Cela faisait pas mal de temps, qu’il n’arrêtait pas de rencontrer le jeune Corvo Cadaveroso dans les couloirs. Et cela ne lui plaisait guère. Depuis leur entrevue particulière dans la Tour Est, Willy avait comme l’impression qu’il était observé par ce jeune Serpentard. Que cherchait-il donc à la fin ? Le sieur Belacka ne pouvait pas un faire un pas s’en le rencontrer. Mais là, il avait bien réussi son coup. Depuis son réveil, pas une seule fois il ne l’avait vu. Et à Pré-au-Lard, il serait même bien plus tranquille.

Marchant dans la rue principale, Willy regardait les devantures de boutiques, n’espérant pas trouver grand-chose en cette période de l’année. Mais cela pourrait être enrichissant tout de même. Il hésita un long moment devant la boutique Honeydukes, à savoir si oui ou non, il pouvait s’acheter des sucreries. Au final, il se dit que cela serait pour une prochaine fois. Il avait comme senti une présence familière, une présence qu’il préférerait ne pas ressentir. Alors très vite, il se perdit dans la foule compacte, disparaissant aux yeux de cette personne, bien qu’il ne sache pas vraiment qui. Au bout d’un quart d’heure de marche, il avait fini par sortir du village, longeant les champs sur un petit chemin peu fréquenté. Il n’allait pas partir à l’aventure comme ça. Mais il espérait trouver un endroit tranquille. Willy marchait sans trop savoir où menait se chemin. Mais il savait qu’il montait en altitude, sans pour autant s’éloigner de l’école. Non, il avait plutôt l’impression qu’il empruntait un chemin parallèle à la route qui faisait la gare – Pré-au-Lard. Son intuition fut vite confirmée quand il finit par atteindre un petit bosquet, planté sur une falaise avec une belle vue sur le lac de Poudlard. En contrebas, il apercevait le mur d’enceinte qui fait le tour du domaine. Vu d’ici, Poudlard semblait si petit, mais aussi très étendu. D’ailleurs, il n’imaginait pas la forêt si grande. Il n’arrivait pas à en voir le bout. Avec tout ça, il en allait presque oublier sa présence en ce lieu. La falaise était assez grande, le bord étant à plus d’une centaine de mètre du bosquet, fort touffu en passant.

Assis sur une pierre, Willy sortit une lettre de l’une de ses poches. Il l’avait reçu au petit-déjeuner. En voyant l’écriture et le destinataire au dos, il avait comme poussé un cri de joie, qui eu pour conséquence de faire tourner pas mal de tête dans sa direction. Et pour échapper à cela, le jeune écossais avait donc fuit la salle en quatrième vitesse. Il ne l’avait pas encore ouvert, préférant se retrouver dans un lieu isolé, autre que Poudlard, lieu où les murs semblaient avoir pas mal d’oreilles. Le jeune homme n’arrêtait pas de retourner la lettre dans tous les sens. Cela devait faire cinq ans maintenant qu’il n’avait pas eu de signe de vie de la personne qui venait de lui écrire. Si ses souvenirs ne le trahissaient pas, elle était partie en Amérique. Lloyd Foeltr, descendant d’Irving Foeltr, ancien compagnon d’Altessa et compagnie, et ami de Willy Belacka. Si son père Gaëtan Belacka ne connaissait pas Arnevek Foeltr, Willy n’aurait pas connu Lloyd. La première fois qu’il l’avait rencontré, Samuel était encore avec eux. Le jeune Gryffondor venait de fêter son cinquième anniversaire sous la présence d’amis de ses parents. Ah, ce que ce temps-là lui manquait. Il s’amusait tellement bien avec le jeune Foeltr, anglais de pure souche. Mais quelques années plus tard, en raison du travail de ses parents, il avait du dire au revoir à ses amis dont Willy en faisait parti. Partir si jeune pour les Amérique sans pouvoir revoir ses amis, comment il avait fait pour tenir le coup. De temps en temps, il arrivait à s’échanger des lettres. Mais ces derniers temps, cela était devenu très rare. Alors, il était normal au jeune écossais d’éprouver de la joie quand une lettre d’un ancien ami arrivait. Sans attendre d’avantage, il l’ouvrit et lut le contenu.

Citation :: Salut, très cher Willy,

Cela doit faire un bail que l’on ne sait pas écrit. Je pense que tu ne trouves pas le temps avec les études. En tout cas, c’est mon cas. Mais, récemment, j’ai pu trouver le temps pour ça. Elle risque d’être longue vu le temps qui c’est écoulé depuis la dernière. Pendant que j’y pense, Thor te salue, ainsi qu’Aska. Je ne le trouve pas très causant en ce moment, mais il y a des périodes comme ça, donc je ne m’inquiète pas. Je voulais savoir si tu avais trouvé d’autres personnes comme toi et moi, car moi, il me semble en avoir trouvé deux, bien qu’ils soient un peu étrange. Rien à voir avec ce que je m’imaginais et ce que nous racontaient nos parents. Mais bon, cela ne m’empêche pas d’être ami avec eux. Si tu savais comme la vie est pas mal aux Amériques, bien que par moment je regrette un peu mon pays natal. Mais qui ne le serait pas ? Ah oui, autre découverte. Un jour avec mon père, nous nous sommes promenés dans la région des Grands Lacs, sont magnifiques. Et ben figures-toi, que nous avons trouvé un des huit fragments, comme celui que tu avais trouvé il y a deux ans. En tout cas, c’est bien celui qui m’est lié que l’on a trouvé. Ne t’inquiètes pas, nous ne l’avons pas gardé. Mon père trouvait plus naturel de le laisser là. Par contre, il a renforcé les défenses qui s’étaient dégradées. Du coup, cela fait un de mieux protéger et sous surveillance constante. Bien sûr, nous avons fait bien attention à ce que le groupe de sorciers extrémistes ne le trouve pas. Nous y avons mis un repousse-moldus et un équivalent pour les sorciers autres que mon père et moi, pour plus de sureté.

Bon, au final je n’aurais pas le temps d’en écrire plus long. Mais, j’ai entendu dire par mes parents, qu’il se pourrait que je puisse venir te rendre visite sous peu. Dans un cas comme dans l’autre, je te préviendrais de ce qu’il en est.

Amicalement, Lloyd Foeltr.

P.S. : Si tu le veux, tu peux venir chez moi, mes parents ne seraient pas contre. Ils en seraient même très enchantés.

Rien que de la lire, Willy en avait chaud au cœur. En fait, il ne parlait pas grandement de lui. Bon, il avait des amis, ce qui ne l’étonnait guère. Il avait le chic pour s’en faire plein. Mais avec ce qu’il venait de lire et avec ses observations à Poudlard, le compte en arrivait à … huit, étrange. D’un coté, il se demandait s’il y en avait pas plus. Il avait toujours eu l’impression qu’il y avait des centaines de personnes comme lui un peu partout sur la Terre. Mais les seuls qu’il avait pu trouver avaient un passé commun. En tout cas, il était bien content d’avoir des nouvelles de ce vieil ami anglais, des nouvelles inhabituelles, certes, mais très bonnes d’un coté. Donc deux morceaux se trouvaient en sécurité. Ce n’était pas trop mal. Mais bon, cela ne suffisait pas pour autant. Rangeant la lettre, il regarda le lac en contrebas, avant de relever la tête en mettant ses deux mains en arrières, sur la pierre. Ah, ce que c’était paisible. C’était le lieu et le moment idéal pour faire ressurgir d’anciens souvenirs d’enfants. D’ailleurs, il se rappelait très bien de quelques choses, grâce à cette lettre. Se redressant, il leva sa main gauche devant lui, paume vers le ciel. Dans celle-ci, une petite flamme apparut faisant mine de danser. Combien de fois, il avait tenté de le faire à cinq ans sous les yeux de Lloyd. Il n’avait réussi qu’une seule fois, sous l’effet de la colère. Tout jeune, il lui répétait souvent qu’il allait y arriver. Mais son ami, ne le croyait pas, surtout qu’à chaque tentative, il ne se passait rien. Du coup, il se moquait. Énervé par les moqueries, Willy avait vociféré qu’il y arriverait. Et cela avait fini par marcher, faillant brûler le tapis de sa chambre.

Le fait d’y arriver maintenant le faisait sourire. Ah, ce qu’il se sentait bien en cet instant, les mains sur les genoux, et admirant le château qui se dessinait un peu plus bas.

Le ciel était parfaitement dégagé. Et pourtant, des nuages noirs s'amoncelaient petit à petit. Bien sûr, c'était une façon de parler. La falaise qu'avait choisie le jeune Belacka n'était pas aussi déserte qu'il y paraissait. Tapis dans l'ombre des arbres du bosquet, deux paires d'yeux observaient la scène. A la lumière du jour, on verrait deux hommes, l'un d'une quarantaine d'années, et l'autre d'une vingtaine. Habillés de noir, ils ne bougeaient pas le moindre du monde. Mais quelle opportunité qui s'offrait à eux. Depuis le temps qu'ils en rêvaient, la chance leur souriait. Mais alors, pourquoi ils ne faisaient rien. Justement, il y avait quelque chose de bizarre. Un seul se trouvait devant eux, ce qui était déjà pas mal. Mais en avoir un autre leur serait plus avantageux. Cela pourrait leur permettre de monter plus haut dans les grades. Pour le moment, ils se contentaient de surveiller, à savoir aussi qu'ils avaient un autre travail en dehors. Marcus Gramms et Gaspard McCloud étaient deux Aurors, le premier étant le mentor du second. Sur un ordre très haut placé, ils avaient du s'infiltrer dans le ministère, il y a bien longtemps, en tout cas pour l'un d'eux. Marcus devait surveiller une des plus menaçantes familles, qui combattait l’Organisation depuis sa création. Être Auror était le meilleur moyen. Avec le temps, il forgea l’esprit de Gaspard pour le seconder. Maintenant, ils devaient surveiller le plus jeune de cette famille, soit Willy Belacka, dont l’existence menaçait grandement l’Organisation. Cela était d’autant plus vrai si on s’en tenait aux paroles d’une vieille femme, un membre se trouvant dans la plus haute maison, et qui régissait les autres, la maison qui se trouvait sous le commandement de Kreskant.

De légers mouvements dans le bosquet attirèrent leur attention. Pourtant personne, à part les deux membres de l’Organisation, ne se trouvait ici. Qu’est ce que cela voulait dire ? Au bout d’un moment, un jeune lapin surgit des broussailles, en direction de la falaise. Grande frayeur sur le coup, mais bon, en étant embusqués, bien fixé sur un objectif, il arrivait parfois que le reste passe au second plan. Le moment était bien mal choisi pour se faire remarquer. Bien que leur cible fût là, ils se devaient de rester tapis dans l’ombre. L’endroit était peut-être désert, mais un imprévu était parfois si vite arrivé. Et depuis le temps qu’ils l’observaient, ils restaient bien sur leur garde. Ce jeune homme semblait être bien plus fort qu’à la normale. Et même si Marcus et Gaspard était des adultes, les chances n’étaient pas de leur coté. Un Gardien, et qui plus est, un éveillé se trouvait là, ou presque éveillé. La probabilité de le vaincre était supérieur à quatre-vingt pourcent, voire même plus, mais, il soufflait dans l’air un parfum inhabituel, comme si, oui, comme si ils ne pourraient pas le vaincre. D’ailleurs, ce n’était pas dans leur fonction. Eux, ils se contentaient juste de surveiller. Même dans leurs travaux d’Aurors, ils ne se mouillaient pas grandement dans les combats. Leur spécialité, l’espionnage, l’infiltration. Ils avaient certes des aptitudes pour se battre, juste assez pour être des Aurors, mais pas suffisant face à des adversaires redoutables. Par contre, coté stratégies, ils avaient un très haut niveau. Quoiqu’il en soit, il était là, à surveiller le jeune Belacka, ni plus ni moins. Tant qu’aucun ordre de capture n’est donné, ils continuaient de faire leur boulot.

- Ce n’est pas des plus intéressant comme travail, chuchota McCloud. Pourquoi devons nous attendre avant de le capturer. Il serait plus avantageux de le faire maintenant avant qu’il n’obtienne plus de puissance. Nos dernières observations montrent largement que les plus faibles membres aguerris ne sont pas de taille face à lui. Et nous, on aurait une chance, même infime.
- Les ordres sont les ordres. Et puis si tu te souviens bien, il possède l’un des objets convoités. Il serait risqué de perdre cette information maintenant, sachant que le Maître préférerait le voir mort, que sous son contrôle. La preuve en est avec son frère qui résiste, même avec son faible potentiel. Ce sont des individus qui sont difficilement maitrisables. Donc, on reste là à surveiller, tant que l’on ne nous demande rien d’autre.

Offusqué, Gaspard reporta son attention sur le jeune homme qui se trouvait sur le bord de la falaise. Dans un sens, Marcus disait vrai. La mort était la seule solution pour le jeune Gardien, mais d’une part, Kreskant voulait le faire soi-même, par pure vengeance dans un sens ou par plaisir, aller savoir. Mais le garder vivant était un bon moyen d’obtenir des choses que le Maître désirait ardemment depuis mille ans. Retrouvé toute sa puissance, conquérir le monde, être un dieu. Il était déjà bien assez fort en ce moment même. Mais il désirait plus. Personne dans l’Organisation ne pouvait lui résister. Mais en dehors, il y avait des adversaires de taille, d’où la nécessité de pouvoir, retrouver des pouvoirs anciens, perdus de nos jours, choses qui lui donneraient un avantage considérable. C’était le petit plus qui lui manquait pour prendre la tête du monde.

[Toute autre joueur peu venir. Il n'y a aucun danger en vue. Les méchants sont justes là pour observer. Mais il est possible, si cela vous tente, d'ajouter de l'action. Dans ce cas, un mp s'impose.]

Une douce brise soufflait venant du lac. Le parfum de ce lieu lui arrivait sans grand mal au nez. L’herbe dansait lentement sous le faible vent. Les pieds du jeune homme pendaient légèrement sur le rebord de la pierre, la frappant par moment. Quel calme. Pour une fois, il était tranquille, loin du tumulte de l’école qui commençait à le peser. Oh, il n’y avait rien pour le plaindre, mais être seul dans un coin, loin des autres pouvait être un bon remède par moment. En tout cas, il avait réussi à semer certains élèves un peu trop curieux, dont un Serpentard. C’était à cause de la scène dans la tour abandonnée que cela avait commencé. Il avait senti chez le jeune Corvo une curiosité grandissante. Mais il ne s’en souciait pas vraiment. Il ne faisait pas peur au jeune Gryffondor. De toute façon, la personne qui lui ferrait vraiment peur n’était pas encore née. Et pourquoi aurait-il peur de quelqu’un ou quelque chose ? Arrivera ce qu’il adviendra. Pour le moment, Willy Belacka voulait être seul, profitant des brefs moments où il pouvait respirer tranquillement. La lettre dans la main, le jeune écossais regardait au-delà de la falaise, admirant avec plaisir le paysage que lui offrait la nature. Le lac offrait de magnifiques couleurs, alors que les arbres de la forêt interdite dansaient sous le peu de vent qu’il y avait. Jamais il n’aurait pensé que deux personnes le regardaient cachés non loin de lui. Aucune menace ne semblait peser sur sa tête, sinon il ne serait pas si détendu.

Cinq minutes s’écoulèrent sans que rien ne se passe. Soudain, il crut déceler un bruit derrière lui, mais en se retournant, il ne vit rien. Cela devait juste être le vent, rien d’autre. Il n’osa même pas sonder les environs. À quoi cela pourrait bien lui servir à part gâcher son moment de plénitude. Si quelqu’un voulait venir le voir, alors qu’il le fasse au lieu de se cacher, sinon qu’il ne fasse rien. Cinq autres minutes plus tard, Willy se leva. Il commençait à avoir une crampe dans la jambe droite et des fourmis dans les pieds. Quelques pas lui ferraient grand bien. Le seul lieu qu’il trouvait attrayant était le rebord de la falaise. C’était dangereux, mais le jeune connaissait le danger et savait faire attention. Son regard dans le vide ne dura que quelques secondes, juste le temps de voir la route en contrebas. Personne en bas. De toute façon qu’est ce que cela aurait changé ? Pas grand-chose au final. Cette route menait à Pré-au-Lard, et seulement au village. Willy avait emprunté une autre route, que l’on pourrait qualifier de chemin de terre vu son état. En tout cas, le jeune homme recula un peu pour marcher dans une autre direction, sans trop s’éloigner du rocher sur lequel il s’était assis quelques minutes avant. Que faire maintenant ? Il n’avait pas tellement d’idées. Il pourrait s’entraîner un peu, étant seul et sûr de ne pas être dérangé. Mais d’un autre coté, il ne voulait pas vraiment. Il en venait même à souhaiter un combat entre sorciers. Un combat qui le ferrait bouger, quelque chose de plus attrayant qu’un simple duel, allant jusqu’à mettre sa vie en jeu si possible. Mais cela ne pouvait arriver, quoique, qui pouvait prévoir de tels évènements.
Le jeune Belacka tournait en rond. Il ne savait pas trop quoi faire. La lettre de son ami trainait toujours entre ses doigts. Ah, s’il avait su, il aurait pu apporter de quoi écrire une réponse à Lloyd. Mais non, il devait faire sans. Mais… Il venait d’avoir une idée. Il pourrait envoyer un messager, pour lui apporter de quoi écrire. Avec son cœur, il appela son frère de sang et compagnon. Soudain, en réponse à cet appel, une petite lumière apparut alors devant lui, dans le vide, grossissant à vue d’œil, pour finalement prendre l’apparence d’un oiseau de feu. Aska était apparu comme dans la salle abandonné, lors des vacances de Février, il y a quelques mois.

- Me voilà, Willy, avec ce que tu voulais.
- Tu me surprendras toujours. Je n’ai même pas eu le temps de te demander un service que tu me le rends déjà. Parfois, je trouve que notre lien m’empêche d’avoir des secrets pour toi.
- Oh, je ne connais pas toutes tes pensées, mais quand tu m’as appelé, tu pensais à ces objets.
- Je sais, avait dit Willy avec le sourire. Je te taquinais juste. En tout cas, merci de les avoir apportés. J’écris vite ma lettre, et puis tu pourras l’apporter à destination. Après, tu auras quartier libre. De toute façon en cinq secondes, c’est fait.

Très rapidement, Willy écrivit une réponse évasive, juste pour dire qu’il avait reçu la lettre. Il était heureux d’avoir de si bonnes nouvelles, et qui plus est pour cette histoire de temples. Il proposait en plus de trouver le temps pour venir le voir, ou dans le cas contraire pour l’inviter. Il espérait tant revoir Lloyd depuis le temps. Sa lettre cachetée, Willy la donna à son phœnix qui disparut comme il était venu, dans un flash de lumière. Après ça, Willy retourna s’assoir sur le rocher pour retourner dans sa contemplation de Poudlard et de ses environs en attendant qu’autre chose se produise, ce qui pourrait arriver bien plutôt qu’il ne le pense.

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